L'immobilier parisien reste élevé malgré le ralentissement des prix
La hausse des prix est de 12,5% en rythme annuel au 30 juin, contre 13,7% un trimestre plus tôt. Les notaires parlent de "ralentissement", voire de "baisse de la hausse" des prix, mais le marché de l'immobilier à Paris reste durablement confronté à une pénurie de l'offre.
Mais les plus fortes progressions des prix en variation annuelle ne respectent pas cet ordre. C'est en effet le XIXe qui connaît la plus forte à +19,1%, suivi du XXe (+18,3%) et du Ve (+17,9%). Le XVIIe ferme la liste +avec "seulement" 11,4% de progression.
Enfin, pour des logements prestigieux hors-normes, les trois transactions les plus élevées relevées par les notaires sont situées dans le coeur de Paris: 26.000 euros le m2 rue Guynemer, à côté du Jardin du Luxembourg, 18.000 euros le m2 rue Fleurus dans le VIe et 15.000 euros le m2 place des Vosges. Même à Neuilly, ville la plus chère des Hauts-de-Seine, le record des ventes n'atteint "que" 10.857 euros le m2.
Les transactions de parkings, dont la valeur moyenne tourne autour de 20.000 euros, se sont tassées de 0,6%, mais le montant cumulé de leurs ventes progresse de 10,4%, soit quelque 31,4 millions d'euros. Les chambres de service, dont Paris a un quasi-monopole, ont connu une baisse de seulement 0,8% en nombre de transactions pour une progression de 12,1% de montant cumulé des ventes à 28,4 millions d'euros. Dernier point: l'écart entre les prix moyens au m2 entre le neuf et l'ancien n'a cessé de se réduire, de 70% en 1996 il est passé à 28,2% en 2006.