Le cuivre enflamme les Jeux Olympiques ! Avec la seule flamme qui ne doit jamais s’éteindre

Le style de la flamme olympique de Turin est une réinterprétation moderne de la torche traditionnelle en bois : ici c’est le métal qui « prend feu ». Contrairement aux anciens modèles, la flamme enveloppe complètement le corps de la torche. La mise au point de ce concept a nécessité la création d’une forme dynamique et innovante, ainsi que l’installation d’un nouveau système de combustion exclusif pour assurer la stabilité de la flamme, sa résistance à l’extinction et sa visibilité.
Les tubes de cuivre enflamment la torche olympique
L’intérieur de la torche abrite un système de régulation et d’alimentation composé de tubes de cuivre et de raccords en laiton. Conçu pour éviter le phénomène de retour de flamme afin de garantir la sécurité des porteurs, ce système de combustion interne est composé d’une double chambre qui permet d’assurer la stabilité de la flamme : une chambre de vaporisation avec régulateur de pression qui évite les variations de la flamme sous différentes conditions de température et de pression ; et une chambre de combustion, isolée du réservoir à combustible via une plaque composite.
Tous les tubes de cuivre utilisés sont des tubes recuits, de manière à ce que leur forme épouse parfaitement l’intérieur de la torche. Ils ont été soudés par brasage traditionnel. Ils remplissent trois fonctions différentes : un premier tube transporte le combustible de la valve vers la chambre de vaporisation ; un second, d’un diamètre légèrement plus grand, transforme le combustible en gaz ; de là, deux tubes capillaires transportent le gaz vers la chambre de combustion.
La valve et le régulateur de pression résultent quant à eux de l’alliance de différents composants de laitons de fonderie, mis en forme mécaniquement. Les raccords entre le régulateur de pression et les tubes sont en laiton.