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Confort d’été : les bailleurs sociaux doivent en faire une priorité

Publié le 10 juillet 2025

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Le confort d’été est encore loin d’être une priorité pour tous les bailleurs sociaux. Dans ce contexte, l'Agence nationale de contrôle du logement social (Ancols) les appellent à mettre dès maintenant cette question au cœur des stratégies de réhabilitation.
©Adobe Stock
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Après avoir mené une enquête auprès de 40 bailleurs sociaux, l'Agence nationale de contrôle du logement social (Ancols) constate que le confort d’été n’est pas encore une priorité pour tous.


L’Ancols note que les plus mobilisés sur la question « ont en général un parc important, ou un territoire exposé aux fortes chaleurs (typiquement le sud de la France et les grandes métropoles exposées aux îlots de chaleur urbains), ou encore de forts enjeux de vieillissement de leurs locataires ».


Les autres bailleurs sociaux se concentrent principalement sur le confort thermique d’hiver et l’amélioration de la performance énergétique, notamment en raison des prochaines interdictions de location des passoires énergétiques.


Selon l’Ancols, l’absence de réglementation en faveur de l’amélioration du confort d’été n’aiderait pas à faire remonter cette question comme une priorité.


Les solutions « passives » privilégiées


« Les bailleurs interrogés ont une connaissance partielle des caractéristiques de leur parc immobilier pour ce qui concerne les éléments spécifiques au confort d'été (protections solaires, type et isolation des toitures, caractère traversant) », selon l’agence, qui y voit un « frein majeur » perçu comme « difficile à combler à court terme » par les bailleurs.


Face à ce constat, l’Ancols préconise d’améliorer le suivi des risques et de rendre systématique la gestion du confort d’été dans les stratégies et les projets de réhabilitation.


Aujourd’hui, en cas de travaux, la grande majorité des bailleurs sociaux privilégieraient des solutions dites « passives » comme l’isolation, l’occultation et la ventilation manuelle, plutôt que des solutions parfois plus efficaces mais dont le coût et la maintenance rebutent.


« Les bailleurs interrogés ont unanimement une politique de non-climatisation des logements fondée sur des problématiques économiques pour le locataire et de maintenance », constate l’agence.


Enfin, certains freins persistent, à commencer par d’autres priorités parfois plus urgentes, comme l’état des logements, l’accessibilité ou la sécurité.


Par Claire Lemonnier

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