ConnexionS'abonner
Fermer

Plâtre : les règles changent dans les locaux humides

Publié le 16 juin 2003

Partager : 

La réglementation se renforce et s’affine sur le choix et la mise en œuvre des plaques de plâtre en milieu humide. Rappel rapide, avec le Syndicat National des Industries du Plâtre, de ce qui a changé depuis le 5 février dernier.
Plâtre : les règles changent dans les locaux humides - Batiweb
Les nouvelles dispositions qui remplacent les DTU 25.41 et 25.42 sont désormais communes à tous les ouvrages verticaux en plaques de plâtre mises en œuvre dans les locaux humides EB+ privatifs. Un classement qui regroupe essentiellement les salles d’eau, salles de bains et les douches. Elles concernent en outre les ouvrages qui relèvent du DTU 25.41, les cloisons et contre cloisons sur ossature de métal ou de bois, les habillages de plâtre collés sur béton ou maçonnés et les ouvrages de doublage relevant du DTU 25.42. Elles incluent également les ouvrages sandwichs d’isolation ou les complexes équipés de plaques de parement avec plâtre et la plupart des cloisons sous Avis Technique. Ces réglementations exigent que soient désormais utilisées que des plaques de parement en plâtre hydrofugées H1 lors de l’élévation de parois verticales au sein des locaux EB+ privatifs. Il faut toutefois noter que, s’il s’agit de cloisons ou contre cloisons à parement multiples, seul le parement extérieur doit être hydrofugé H1. Au sol, qu’il soit brut ou fini, la pose de deux cordons de joints latéraux ou d’un joint central en bande de mousses imprégnées, incorporé entre la lisse et le sol sera maintenant nécessaire. Un film polyéthylène devra en outre dépasser, d’au moins 2 cm, en cas de pose sur un sol brut. Ce film est destiné à assurer la protection des plaques de plâtre lors de la coulée d’une chape. La mise en œuvre des complexes et sandwichs relève aussi de ces nouvelles dispositions. Elle suppose désormais la mise en place d’un joint souple après calfeutrement sur la périphérie du local. Un joint mastic, là aussi, doit assurer une protection contre les infiltrations et la stagnation de l’eau sous le doublage. Depuis février, les plaques hydrofugées « NF » sont beaucoup plus facilement identifiables grâce notamment à la couleur verte du parement et à l’inscription systématique de la mention NF H1. Un classement précis prend en compte depuis le 1er mars 2001 l’évaluation de l’hygrométrie d’un local, de sa ventilation, de la durée d’exposition des parois à l’eau et des différentes agressions dont elles peuvent être l’objet. Ce classement reste actuellement valable, il figure dans le cahier 3335 du CSTB. Pour l’obtenir et connaître en détail la nature de ces nouvelles dispositions, le Syndicat National des Industries du Plâtre diffuse un dépliant de quatre pages simple et fort bien fait. Il est accompagné de schémas clairs, agrémentés de précisions et de conseils qui peuvent s’avérer très utiles. Les dispositions qui jusque-là concernaient les locaux EB (cuisines et WC) restent pour leur part inchangées.

Pour infos : SNIP (Syndicat National des Industries du Plâtre) 3 rue Alfred Roll 75017 Paris, tel 01 44 01 47 35, e.mail snipic@wanadoo.fr ou www.cstb.fr

bloqueur de pub détecté sur votre navigateur

Les articles et les contenus de Batiweb sont rédigés par des journalistes et rédacteurs spécialisés. La publicité est une source de revenus essentielle pour nous permettre de vous proposer du contenu de qualité et accessible gratuitement. Merci pour votre compréhension.