PARIS, 12 déc 2006 (AFP) - La FNAIM (Fédération nationale de l'immobilier) a réclamé mardi, à l'occasion de son 60ème congrès à Paris, un rééquilibrage de la politique du logement en présentant dix-huit propositions pour les candidats à l'élection présidentielle, demandant notamment un équilibre entre l'immobilier neuf et l'ancien.
Dans un livre blanc publié mardi, la FNAIM demande qu'une "politique du logement équilibrée et pérenne soit inscrite dans chacun des programmes électoraux des candidats à la présidentielle de 2007".
Elle présente ainsi 18 propositions pour "nourrir les programmes des principaux partis de gouvernement" en mettant l'accent sur trois idées
maîtresses: "créer une égalité de traitement entre l'immobilier neuf et ancien, entre accession à la propriété et location, entre le parc privé et le parc social".
Le président de la FNAIM René Pallincourt a présenté ces propositions basées sur une exigence d'"équilibre" devant 3.000 congressistes, plusieurs députés ainsi que Nicolas Sarkozy, qui a prononcé le discours de clôture du congrès.
"Le neuf et l'ancien sont deux éléments d'un seul et même marché immobilier", a-t-il lancé en réclamant que la politique du gouvernement accorde les mêmes avantages - fiscalité, TVA réduite, prêts à taux zéro - à ces deux secteurs du marché.
Parmi les autres propositions: la neutralisation de la résidence principale dans le calcul de l'ISF, la mise en place d'un système complémentaire de garantie des loyers impayés, la préservation de la qualité du parc de logements anciens...
S'adressant au gouvernement, M. Pallincourt a lancé avec force: "ne changeons pas la loi tous les ans". "Nos clients ne s'y retrouvent plus, et nous mêmes, nous avons du mal", a-t-il souligné en dénonçant "le rythme effréné" des différents dispositifs: "Méhaignerie, Quilès, Quilès-Méhaignerie, Périssol, Besson, Lienemann, Robien, Robien recentré, Borloo!".
"Simplicité et pérénité, voilà ce dont nous avons besoin", a-t-il lancé.