La rénovation énergétique a la cote. C’est ce que prouvent les résultats d’une étude menée par le CLER auprès de 2 000 Français, avec plus d’un quart des répondants ayant réalisé ce type de travaux au cours des cinq dernières années.

Parmi ceux qui ne sont pas encore passés à l’action, près de 4 sur 10 souhaiteraient le faire dans leur logement actuel. Sans surprise, le pourcentage grimpe même à 58 % parmi les Français vivant dans un logement énergivore.

À noter que parmi les personnes interrogées, 36 % estiment vivre dans un logement énergivore : 63 % en raison d’une mauvaise isolation thermique, 40 % de températures basses, 37 % de fenêtres non performantes, ou encore 31 % d’un chauffage jugé inefficace.

Comme déjà évoqué dans une étude réalisée par Sofinco, réduire ses factures d’énergie est souvent la première source de motivation pour les Français. Dans l’enquête menée par le CLER, 60 % des répondants citent cette raison en premier lieu, devant l’amélioration du confort (54 %) et la baisse de l’empreinte carbone (29 %).

Le manque de budget, un frein pour 66 % des Français

Le manque de budget reste là encore le premier frein, cité par 66 % des Français, loin devant la durée des travaux, la disponibilité des artisans, ou encore les contraintes liées à la copropriété.

Côté information, 1 Français sur 2 s’estime mal informé des aides à la rénovation existantes, et 1 sur 3 considère le manque d’aide comme un autre frein majeur.

L’aide la plus utilisée est MaPrimeRénov’ (par 32 %), devant les dispositifs de réduction d’impôt, le taux de TVA réduit, ou l’éco-prêt à taux zéro (PTZ).

Enfin, il est à noter qu’un bon diagnostic de performance énergétique (DPE) est désormais un critère important pour 69 % des Français qui cherchent à acheter ou louer un logement. Lors de la recherche, 59 % portent une attention toute particulière aux consommations énergétiques. Ce critère est même primordial pour 23 % des sondés.

Par Claire Lemonnier
Photo de une : Adobe Stock