Conçu par l'architecte Jean-Paul Viguier et réalisé par GA Entreprise et BNP Paribas Promotion, les bâtiments ont été construits en un temps record : 18 mois de construction intégrant les aménagements ont en effet suffi pour voir arriver le premier collaborateur de Sodexo France. « Implantés sur 7 bâtiments à Montigny le Bretonneux, nous voulions rationaliser et moderniser notre parc immobilier sans perturber le quotidien de nos salariés », explique Patrick de Barmon, responsable du projet et Directeur Commercial chez Sodexo France.

Mis en service mi-juin, le nouveau siège social de Sodexo France à Guyancourt regroupe 900 collaborateurs sur une surface totale de 18 000 m², répartie sur trois bâtiments. Le bâtiment a été pensé « développement durable » dès son origine : étude d'ensoleillement des façades pour une meilleure orientation, côté ouest protégé par des feuillus (ombre l'été, soleil l'hiver), récupération des eaux pluviales pour l'arrosage... Le bâtiment bénéficie d'un système de gestion centralisé éprouvé ne laissant rien au hasard : pilotage automatique des éclairages, des stores intégré aux fenêtres (fermeture nuit et week-end, programmation selon les saisons), free-cooling la nuit en été. Un système de chauffage / climatisation original par pompes à chaleur en façade permet des apports chaud/froid aux seuls endroits nécessaires et assure le confort de chacun.

« Nous avons voulu que cette recherche d'efficacité s'accompagne d'une préoccupation environnementale exigeante. Nous avons notamment souhaité, au-delà de la certification Haute Qualité Environnementale (HQE), prendre des engagements de consommation énergétique durables » ajoute Patrick de Barmon. C'est AOS Studley, qui a proposé un montage d'opération original à Sodexo et s'est assuré de la réalisation sur mesure de ce nouveau bâtiment depuis l'origine du projet jusqu'à sa mise en service. « De fait, les engagements de consommation énergétique », explique Gilles Betthaeuser, Président directeur général d'AOS Studley, « ont été pris sur une durée de neuf ans par engagement contractuel du constructeur. C'est du jamais vu ».

Bruno Poulard