A Paris, Alizé lutte contre vents et marées
en place du nouveau système informatique pour la gestion de ses finances, baptisé Alizé, avait entraîné des retards dans le paiement de ses fournisseurs. Mais elle a expliqué avoir pris les mesures nécessaires pour palier à ces retards.

La mairie affirmait le 17 juillet dernier que "courant juillet, le traitement et le paiement des factures (étaient) redevenus normaux", grâce notamment aux mesures prises pour résorber les retards de paiement. "Les intérêts moratoires consécutifs à ce retard seront payés par la Ville afin de dédommager les entreprises victimes de ces difficultés de règlement", ont précisé les services de Bertrand Delanoë.
Un million de factures par an
Selon ces derniers, la mise en place du nouveau système informatique pour la gestion de ses finances, baptisé Alizé, "opérationnel pour l'ensemble de la collectivité parisienne depuis février 2008", s'est traduite par "certains retards de paiement dans les services de la Ville". Il faut savoir que les 1.000 comptables répartis dans les 22 directions de la Ville et les 20 mairies d'arrondissement traitent chaque année plus d'un million de factures.
Pour répondre aux retards, la mairie affirme avoir mis en place "une équipe de 25 personnes spécialisées" pour absorber le stock de factures non traitées, ainsi que, pour les entreprises, un "traitement individuel" et des "remises d'attestations administratives". "Au premier semestre 2008, plus de 2 milliards d'euros ont été payés par la Ville à ses fournisseurs, davantage qu'à la même période l'an passé", souligne la mairie.
Laurent Perrin (source AFP)