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Marché immobilier : une baisse des prix amorcée dans les grandes villes

Publié le 14 avril 2023

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Après des mois, voire des années, d’âge d’or, le marché immobilier est chahuté depuis mi-2022, avec la remontée des taux d’intérêt. Selon certains réseaux, les prix au mètre carré auraient baissé de 1 % à l’échelle nationale depuis un an, avec une accélération de la baisse des prix dans les métropoles.
Marché immobilier : une baisse des prix amorcée dans les grandes villes - Batiweb

Le retournement du marché immobilier se confirme. Selon certains réseaux immobiliers, une baisse des prix se serait amorcée dans certaines grandes villes françaises, après plusieurs années de hausse continue. Si la tendance s’était déjà fait remarquer à Paris, elle se répand et s’accélère désormais dans les autres métropoles.

 

Vers une baisse des prix dans les métropoles ?

 

D’après le réseau Orpi, les prix auraient baissé dans 8 des 10 plus grandes villes françaises, excepté à Nice et Marseille, où les prix auraient augmenté de près de 10 %.

Selon Bien’ici, 7 des 10 villes où les prix ont le plus baissé se situent en Île-de-France. Parmi elles, on compte notamment Massy (91), Villejuif (94), ou encore Rueil-Malmaison (92).

Les prix continueraient en revanche d’augmenter dans certaines villes moyennes, comme Caen, Vichy ou encore Bourges (+9,6 % selon Guy Hoquet).

Les différents réseaux immobiliers ne sont toutefois pas unanimes. Selon la Fnaim et Guy Hoquet, le prix au mètre carré aurait continué d’augmenter à l’échelle nationale, avec des estimations respectivement de +4,5 % et +4,3 % entre le 1er trimestre 2022 et le 1er trimestre 2023, tandis qu’Orpi et Laforêt constatent une baisse de 1 % des prix au mètre carré à l’échelle nationale.

Les prix se négocieraient davantage, et les biens se vendraient en moyenne 5,25 % en-dessous du prix affiché, selon Laforêt, et 3,5 % en-dessous, selon Orpi.

 

Un marché immobilier au ralenti

 

Les différents réseaux sont en revanche d’accord sur la baisse du nombre de transactions, et une offre désormais plus importante que la demande. Cette tendance peut notamment s’expliquer par la forte hausse des taux d’intérêt des crédits immobiliers, et la baisse de pouvoir d’achat des Français dans un contexte d’inflation.

Ainsi, la part de primo-accédants serait passée de plus de 50 % à 27 %, selon Laforêt. Les secundo-accédants vendant leur bien pour en acheter un autre plus adapté à leurs envies représentent désormais la grande majorité des acquéreurs.

« Il y a un gros attentisme, parce que le marché immobilier se cherche un nouveau cadre », constate Yann Jéhanno, président de Laforêt. En effet, les vendeurs et acquéreurs doivent parfois revoir leurs exigences à la baisse, que ce soit en termes de prix pour les premiers, ou de surface pour les seconds.

 

Claire Lemonnier
Photo de une : Adobe Stock

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