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Stations balnéaires : dans quelles villes faut-il investir en 2024 ?

Publié le 24 mai 2024

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À l'approche de la saison estivale, Trouver-un-logement-neuf.com publie son baromètre annuel sur les prix des logements neufs dans les destinations touristiques du littoral français. Bien que l'offre de biens neufs se réduise, des opportunités restent à saisir.
Stations balnéaires : dans quelles villes faut-il investir en 2024 ? - Batiweb

L’année 2024 montre une baisse des prix continue dans certaines stations balnéaires, malgré une offre de plus en plus restreinte. Une situation facilitée par l’amélioration des conditions de crédit immobilier.

Acheter un logement neuf sur le littoral devient plus accessible, et des corrections de prix permettent de réaliser des investissements potentiellement lucratifs à long terme. 

En 2022, les hausses de prix à deux chiffres étaient la norme. Toutefois, depuis l'an dernier, le marché montre des signes de stabilisation. Cette année, plusieurs villes côtières enregistrent des baisses de prix notables. À La Rochelle, par exemple, le prix moyen d'un T3 neuf a reculé de près de 5 % en un an, atteignant 352 800 €.

En Bretagne, Saint-Malo enregistre également une baisse de 5 %, avec un prix moyen de 361 300 €.

En revanche, certaines localités continuent de voir leurs prix augmenter. Dans le Var, la ville d’Hyères enregistre une hausse annuelle de plus de 11 %, atteignant un prix moyen de 338 000 € pour un T3. À Saint-Raphaël, une hausse de 5 % place le prix moyen au-delà des 400 000 €.

 

Capbreton devient la station balnéaire la plus chère 

 

La volatilité des prix est également observable dans la région PACA, avec des baisses significatives à Antibes (-6 %) et Menton (-4 %).

Certaines destinations touristiques prestigieuses, comme Saint-Tropez, Biarritz, Deauville ou Dinard, n'ont pas pu être incluses dans le baromètre en raison d'une offre insuffisante.

Cependant, parmi les stations balnéaires avec au moins trois programmes neufs en commercialisation, Capbreton devient la ville touristique la plus chère du baromètre 2024, avec un prix moyen frôlant les 550 000 € pour un T3, malgré une baisse de près de 9 % en six mois.

La Ciotat fait son entrée dans le classement avec une progression de 16 % en six mois, devenant la deuxième ville la plus chère.

La Baule-Escoublac affiche un prix de 470 000 € pour un T3, avec une évolution en dents de scie : +11 % sur un an, mais -3 % sur les six derniers mois.

Du coté de Marseille, le 8e arrondissement, connu pour ses plages du Prado à La Pointe Rouge, voit un prix moyen de près de 470 000 €, en recul de 1,6 % sur douze mois.

 

Des opportunités pour investir 

 

Avec l’approche de la fin du Pinel, qui permet de bénéficier d'avantages fiscaux, les investisseurs ont encore l’opportunité de profiter de ce dispositif pour investir dans l'immobilier neuf en bord de mer. 

Par exemple, à Honfleur, un T3 se vend en moyenne à 302 000 €, tandis qu'à Berck-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, il est possible de devenir propriétaire pour moins de 250 000 € en moyenne. À Courseulles-sur-Mer, dans le Calvados, le prix moyen d'un trois pièces est inférieur à 210 000 €.

Même sur la Côte d'Azur et le pourtour méditerranéen, des villes comme Fréjus proposent des biens abordables, avec des trois pièces à moins de 300 000 € après une baisse de 10 % en un an.

À Brest également, les prix ont reculé de près de 3 %, avec un prix moyen d'environ 290 000 € pour un T3.

 

Marie Gérald 

Photo de une : Adobe Stock

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