Le pont Richemont, situé dans le centre ville de Rennes, est un ouvrage à tablier en béton précontraint construit dans les années 60-70 enjambant un bras de la Vilaine. De nombreux riverains se plaignant de vibrations excessives au passage des bus de la ville, la Direction des rues de la Ville de Rennes a décidé de réaliser des essais de chargement dynamique.

L’agence GINGER CEBTP de Rennes (35), en collaboration avec celle d’Élancourt (78), a proposé a la ville de Rennes l’utilisation de trois caméras de mesures et d’un accéléromètre pour mesurer les déplacements du pont Richemont. Cette méthode de mesure est idéale pour les ouvrages dont la sous-face est difficile d’accès.

Les alpinistes à l'oeuvre

Les essais de chargements dynamiques ont été réalisés en étroite collaboration avec la Direction des rues de la ville (gestion du trafic en centre-ville) et de Kéolis Rennes (fourniture des véhicules d’essais). Dix cibles ont été mises en place en sous-face et sur le champ du tablier par des alpinistes du bâtiment. Un accéléromètre a été fixé sur la chaussée et les trois caméras de mesures ont été disposées sur la rive opposée.

Les essais de chargement ont montré un tassement anormal des appuis Ouest de l’ouvrage lors du passage des autobus, ainsi que des vibrations supérieures aux normes en vigueur. En accord avec les préconisations de GINGER CEBTP, le Maître d’Ouvrage lancera un appel d’offre pour le changement des appuis néoprènes et la mise en place de joints de chaussée adaptés afin de minimiser la propagation des vibrations.

LP