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Paris : les prix au m2 des logements anciens en progression constante

Publié le 03 mai 2017

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L’immobilier ancien a le vent en poupe ! Pourtant, à Paris, l’offre n’est plus suffisante pour combler les fortes demandes des acquéreurs. Conséquence naturelle de ce phénomène, les prix moyens au m2 ne cessent d’augmenter. À tel point qu’ils pourraient bien dépasser les records enregistrés en 2012, d’après les estimations des notaires franciliens. Décryptage.
Paris : les prix au m2 des logements anciens en progression constante - Batiweb

Premier critère observé avant d’acheter un bien immobilier, le prix au m2 a tendance à faire la pluie et le beau temps sur le marché. Et si 2016 avait déjà été marquée par la hausse des coûts, notamment dans l’immobilier neuf, il semblerait que la tendance se soit également répandue à l’ancien.

En effet, d’après le bilan publié par les notaires de Paris-Île-de-France le 28 avril dernier, « les prix des logements anciens ont augmenté de 3,2% » sur la région, à raison de 3,8% pour les appartement et 1,9% pour les maisons sur un an. Finalement, « le prix au m2 des appartements anciens s’établit ainsi à 8 430 € en février 2017, en hausse annuelle de 5,2% ».

Une hausse qui ne devrait cependant pas s’estomper ! En effet, les notaires misent sur une nouvelle progression des coûts, au point qu’ils pourraient atteindre les 8 700 euros par m2 en juin prochain à Paris, « soit 240 euros de plus que le précédent record de 2012. La hausse annuelle atteindrait alors 7% », détaillent les experts. La banlieue devrait également profiter d’une belle évolution, bien que plus modérée que la capitale.

Toujours plus de ventes !

En parallèle, 42 000 logements anciens franciliens ont été vendus entre décembre 2016 et février 2017 (+19% par rapport à la même période, un an plus tôt). « La progression atteint 22% par rapport aux 34 400 ventes signées en moyenne ces 10 dernières années et 8% comparé à la période de référence ‘’haute’’ du marché (1999-2007) », relatent les notaires.

La tendance profite aussi bien aux appartements qu’aux maisons, et s’observe dans tous les départements de la région. Paris est cependant légèrement en retrait (+14%) par rapport au reste du territoire francilien (+19%). « D’ailleurs, Paris est le seul département à ne pas avoir retrouvé ou dépassé le niveau d’activité moyen de la période 1999-2007 », commentent les professionnels.

Ne reste plus désormais qu’à confirmer la tendance pour le reste de l’année !

Cela annonce également une augmentation du nombre de rénovation d’appartement parisien.

F.C
Photo de Une : ©Fotolia

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