Entre mer et mines, la route des terrils...
Cette pointe de France qui touche presque à l'Angleterre traîne comme un boulet sa réputation de pays industriel et minier, gris et pauvre. Ce qui était assez vrai jusqu'aux années 1980. Depuis, les mines ont fermé et beaucoup d'usines ont déménagé.
La route des gueules noires :
Un détour au pays des mines est instructif et émouvant, surtout pour ceux qui ont aimé Germinal d'Émile Zola. À 45 minutes de Lille, la route des gueules noires traverse des villes et des villages aux noms étranges: Loos-en-Gohelle, Bruay-la-Buissière, Noeux-les-Mines.
Autrefois, l'ensemble de leur population travaillait dans les mines de charbon. Aujourd'hui, ces bourgades, encore très marquées par les mines (fermées dans les années 1980), ont un air tristounet. Des terrils, ces montagnes de détritus de charbon couvertes de végétation, ont surgi un peu partout dans la plaine. Les corons, d'anciennes habitations minières en rangées, bordent toujours les rues.
Pas trés loin, chez nos voisins belges, un projet vise à positionner la bourgade de Saint-Nicolas au coeur d'un projet eurégional de valorisation des terrils, une route des terrils, en y installant une Maison des terrils dans l'ancien lavoir. Saint-Nicolas apporterait aussi l'expérience de son approche environnementale et pédagogique en la matière, ce qui conférait à l'ensemble une dimension à la fois touristique et didactique.
Affaires et idées de ballade à suivre