Marché de l'immobilier... l'avis de Laforêt Immobilier !
que le marché reste dynamique avec un nombre de ventes qui se maintient. Mais la hausse de 11 %, constatée depuis janvier 2005, s'ajoutant à celle des années
précédentes, semble aujourd'hui «inacceptable» aux acquéreurs potentiels.
Les petites surfaces (moins de 40m²)
Le nombre d’acquéreurs est en augmentation. En effet, les prix restant, en valeur absolue, à la portée des investisseurs, ceux-ci maintiennent leur envie d’acheter. De plus, à l'inverse de l'effet escargot, on voit revenir vers les centres-villes les primo-accédants ou les locataires. Le marché souffrant d'un fort déficit d'offres, les prix devraient continuer à progresser en 2006, de l'ordre de 5 à 10 %.
Par exemple à Paris, le marché est constitué à 50 % de petites surfaces
Appartements « familiaux » (70 à 100 m²)
On assiste depuis septembre, à la stabilisation des prix. Celle-ci marque la tendance pour 2006. Même si la demande se maintient, beaucoup de candidats à l'acquisition n'ont pu suivre la hausse de 20 % des prix, enregistrée ces 2 dernières années.
Soit ils s'éloignent du centre des villes, soit ils restent en place dans l'appartement qu'ils occupent, même si celui-ci se révèle trop exigu. Dans cette catégorie de biens, les candidats à l'acquisition sont souvent vendeurs d'un autre bien, contribuant eux-mêmes, par leurs prétentions, à la hausse.
Les prix affichés ont ainsi augmenté de 5 % en novembre mais les acheteurs refusent cette augmentation.
Biens Haut de Gamme ou Très grande surface
La hausse de 5 à 8 % enregistrée par rapport à 2004 n'a pas été acceptée par le marché et l'on a assisté, de fait, à des offres à la baisse de l’ordre de 5 % en moyenne. En 2006, les prix devraient revenir à leur niveau de la fin 2004.
L’avis de Laforêt Immobilier Laforêt Immobilier estime qu'une correction des prix à la baisse est nécessaire pour permettre au marché de retrouver sa fluidité. Dans ce cas une éventuelle augmentation des taux d’intérêt n’aurait pas d’effet sur les acquéreurs. Dans ce contexte où le vendeur surestime le prix de son bien, le rôle du professionnel est de le conseiller pour une bonne évaluation du prix.