Naissance d’une isolation extra fine
Publié le 03 novembre 2003, mis à jour le 30 avril 2025 à 18h47, par Batiweb Rédaction

Une polyvalence totale
À ce stade, les gains sont évidents quand on sait que, par exemple, 30 mm de PIV équivalent à 17 cm de mousse polyuréthane. Sur un logement moyen en ancien comme en neuf, ils offrent à la fois un gain au sol qui peut atteindre plusieurs mètres voir dizaines de M2 tout en amplifiant considérablement les performances thermiques du bâti. Au-delà des simples murs, ces nouveaux panneaux offrent également des solutions novatrices dans le traitement des ponts thermiques et dans l’isolation des surfaces minces telles-que les façades, les volets, les planchers chauffants, les portes, les cloisons internes ou encore les points spéciaux comme l’isolement des chauffe-eau ou des capteurs solaires. Leur champ d’application peut aussi s’étendre aux chambres froides, traditionnellement grandes et dévoreuses de panneaux isolants de fortes épaisseurs. Avec un coût moyen situé entre 35 et 55 euros le m2, ils présentent cependant quelques inconvénients. Leur mise en œuvre et leur manutention exigent une main d’œuvre qualifiée et très soigneuse. Ils craignent les perforations et ne peuvent être découpés in situ. Ils exigent en outre lors des transports des enveloppes de protection sophistiquées. Par ailleurs, même si, d’aspect, ils ressemblent à s’y méprendre aux isolants minces multiréflecteurs distribués en grande surface et dont l’efficacité est aussi discutable que discutée, leurs caractéristiques ne supportent aucune comparaison avec ces produits. Alors, comme disent les adages, l’habit ne fait pas le moine et surtout, méfiez-vous des contrefaçons…
Pour plus d’infos, CSTB Grenoble, division caractérisation physique des matériaux tel : 04.76.76.25.40.










