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Les projets d'EnR participatifs sont bénéfiques pour les collectivités et les citoyens

Publié le 12 décembre 2019

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Dans un nouvel avis, l’Ademe revient sur les bénéfices des projets d’énergies renouvelables participatifs pour la transition énergétique et pour les citoyens. Pour les collectivités, participer au déploiement des EnR est un moyen de favoriser l’appropriation locale des projets et d’optimiser leur retombées socio-économiques sur les territoires. L’Ademe préconise ainsi aux pouvoirs publics de poursuivre leur accompagnement des projets en minimisant les risques financiers portés par les investisseurs.
Les projets d'EnR participatifs sont bénéfiques pour les collectivités et les citoyens - Batiweb

A l’occasion des premières Assises nationales des énergies renouvelables citoyennes organisées à Montpellier, l’Ademe a vanté les opportunités offertes par les projets d’énergies renouvelables participatifs qu’ils soient à gouvernance locale ou financés via le crowdfunding.

 

Ces projets présentent des bénéfices pour les territoires et également pour les citoyens. Pour les collectivités, ils sont un moyen de « favoriser l’appropriation locale des projets et leur intégration, et d’optimiser leurs retombées socio-économiques ». Pour les citoyens, ils sont une façon d’agir « et de s’impliquer en faveur de la transition énergétique ».

 

Deux types de projets à forte valeur ajoutée

 

Les projets d’EnR participatifs sont de deux types. On retrouve les projets à gouvernance locale : les citoyens et/ou collectivités s’impliquent dans la gouvernance en étant actionnaires et donc décisionnaires, avec une rémunération sous la forme de dividendes et/ou de réinvestissements dans des projets locaux de maîtrise des consommation d’énergies, explique l’Ademe.

 

Ici, les collectivités jouent un grand rôle de par leurs connaissances des territoires. Elles sont également les mieux placées pour encourager les habitants à passer à l’action. Le tout se fait de manière transparente et concertée, de quoi convaincre le plus grand nombre.

 

Deuxième type de projet, les programmes financés via le crowdfunding. Une fois le développement du projet terminé, les citoyens prêtent leur argent et bénéficient d’une rémunération sous la forme d’intérêts. L’épargne des particuliers est allouée à des projets vertueux grâce à des produits financiers présentant des taux attractifs par rapport au marché et avec des risques maîtrisés, mais sans implication dans la gouvernance.

 

L’Ademe estime que les banques ont tout à gagner : la montée en puissance des projets EnR participatifs serait une « opportunité pour renforcer la transparence et l’impact des produits financiers proposés aux particuliers » en les dirigeant plus massivement vers les secteurs clés de la transition écologique et solidaire que sont les énergies renouvelables.

 

Soutenir les différentes initiatives

 

L’Ademe insiste ainsi sur l’importance de soutenir ces projets et appellent les pouvoirs publics à les accompagner en minimisant les risques financiers portés par les investisseurs citoyens ou publics. « Les incitations données par l’Etat doivent être soumises à des exigences plus fortes concernant la part de capital détenu par les citoyens et les collectivités pour conforter la cohérence territoriale et temporelle des financements citoyens avec les caractéristiques des projets EnR », souligne l’agence.

 

R.C

Photo de une : ©Adobe Stock

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