« Les régions doivent jouer un rôle dans l’adaptation de la politique industrielle »
Une enquête exclusive réalisée par l’Institut Ipsos pour le syndicat des machines et technologies de production (SYMOP) révèle les attentes des patrons de *PMI à un mois des élections régionales. L’enquête dévoilée lors de la remise des labels « Productivez ! » à l’Assemblée nationale, met l’accent sur l’engagement des professionnels en matière d’investissement productif et sur le rôle indispensable des régions dans le développement industriel.
La dernière étude Ipsos réalisée pour le syndicat des machines et technologies de production (SYMOP) met en évidence la mobilisation des industriels en matière d’investissement productif.
88% d’entre eux ont effectivement investit ces deux dernières années, preuve qu’ils « cherchent à maximiser leur compétitivité dans les facteurs hors coût. Ils ont compris que dans l'industrie, gagner de nouveaux marchés, faire baisser leur coût passe par la mise en œuvre de technologies de production de pointe », indique Jean-Camille Uring, Président de la Symop.
En règle générale, les PMI autofinancent leurs investissements en équipements neufs. L’enquête révèle que seuls 42% des interrogés ont bénéficié d’une ou plusieurs aides.
29% des PMI ayant investit ces 5 dernières années ont reçu une aide de l’Etat, 14% ont été soutenues par les régions, tandis que 12% ont bénéficié de financements de la Banque Publique d’investissement.
« Cette dimension d'aide est importante, elle est de nature à créer un élément déclencheur, à inciter les patrons à investir, surtout quand il y a un manque de visibilité économique » souligne M. Uring. « On voit aussi que les futures régions ont un vrai rôle à tenir aux côtés des PMI », ajoute-t-il.
56% des patrons de PMI déclarent investir de manière planifiée et continue, et ils sont 41% à ne plus réaliser d’investissement pour des raisons économiques ou un manque de visibilité.
74% des industriels ont connaissance de la mesure, parmi lesquels 58% prévoient d’y recourir pour les équipements neufs récemment acquis.
Mais bien que le dispositif connaisse un franc succès, sa mise en place n’a été prévue que sur une année. Son prolongement devrait être discuté au Parlement très prochainement.
« 56% des entreprises investissent en continu, elles ont besoin de visibilité pour accélérer leur programme d’investissement. Il est vital de proroger cette mesure incitative. Notre pays accuse un retard de 40Mds€ de déficit cumulé d’investissement au cours des 10 dernières années. Une année de suramortissement ne suffira pas. Il y a donc urgence à pérenniser cette mesure », soutient Jean-Camille Uring.
En ce qui concerne les Régions, les patrons de PMI pensent à 86% qu’elles ont un rôle majeur à jouer dans l’adaptation de la politique industrielle, et ils sont 68% à souhaiter disposer de conseils pour réaliser leur investissement.
A un mois des élections régionales et à la veille de la mise en place de la réforme territoriale, les attentes des industriels sont donc précises.
Les pouvoirs publics doivent mettre en place des mesures de soutien à l’image des plans Usine du Futur en cours de déploiement dans les territoires et qui prévoient entre autres, l‘accompagnement des entreprises dans la transformation de leurs modèles d’affaires, de leurs organisations, de leurs modes de conception et de commercialisation.
* Enquête qualitative effectuée du 26 au 30 octobre 2015 auprès d’un échantillon de 103 entreprises de 50 salariés et plus du secteur de l’industrie manufacturière (hors réparation et installation de machines et d’équipements).
R.C
88% d’entre eux ont effectivement investit ces deux dernières années, preuve qu’ils « cherchent à maximiser leur compétitivité dans les facteurs hors coût. Ils ont compris que dans l'industrie, gagner de nouveaux marchés, faire baisser leur coût passe par la mise en œuvre de technologies de production de pointe », indique Jean-Camille Uring, Président de la Symop.
En règle générale, les PMI autofinancent leurs investissements en équipements neufs. L’enquête révèle que seuls 42% des interrogés ont bénéficié d’une ou plusieurs aides.
29% des PMI ayant investit ces 5 dernières années ont reçu une aide de l’Etat, 14% ont été soutenues par les régions, tandis que 12% ont bénéficié de financements de la Banque Publique d’investissement.
« Cette dimension d'aide est importante, elle est de nature à créer un élément déclencheur, à inciter les patrons à investir, surtout quand il y a un manque de visibilité économique » souligne M. Uring. « On voit aussi que les futures régions ont un vrai rôle à tenir aux côtés des PMI », ajoute-t-il.
56% des patrons de PMI déclarent investir de manière planifiée et continue, et ils sont 41% à ne plus réaliser d’investissement pour des raisons économiques ou un manque de visibilité.
Pouvoirs publics : quel rôle dans le développement industriel des PMI ?
Mis en place le 21 avril dernier, le dispositif de suramortissement productif a fait ses preuves. Grâce à ce dispositif les entreprises amortissent un investissement sur un matériel productif neuf (hors bâtiment) à hauteur de 140% de sa valeur.74% des industriels ont connaissance de la mesure, parmi lesquels 58% prévoient d’y recourir pour les équipements neufs récemment acquis.
Mais bien que le dispositif connaisse un franc succès, sa mise en place n’a été prévue que sur une année. Son prolongement devrait être discuté au Parlement très prochainement.
« 56% des entreprises investissent en continu, elles ont besoin de visibilité pour accélérer leur programme d’investissement. Il est vital de proroger cette mesure incitative. Notre pays accuse un retard de 40Mds€ de déficit cumulé d’investissement au cours des 10 dernières années. Une année de suramortissement ne suffira pas. Il y a donc urgence à pérenniser cette mesure », soutient Jean-Camille Uring.
En ce qui concerne les Régions, les patrons de PMI pensent à 86% qu’elles ont un rôle majeur à jouer dans l’adaptation de la politique industrielle, et ils sont 68% à souhaiter disposer de conseils pour réaliser leur investissement.
A un mois des élections régionales et à la veille de la mise en place de la réforme territoriale, les attentes des industriels sont donc précises.
Les pouvoirs publics doivent mettre en place des mesures de soutien à l’image des plans Usine du Futur en cours de déploiement dans les territoires et qui prévoient entre autres, l‘accompagnement des entreprises dans la transformation de leurs modèles d’affaires, de leurs organisations, de leurs modes de conception et de commercialisation.
* Enquête qualitative effectuée du 26 au 30 octobre 2015 auprès d’un échantillon de 103 entreprises de 50 salariés et plus du secteur de l’industrie manufacturière (hors réparation et installation de machines et d’équipements).
R.C
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