En janvier, le ministère de l’Aménagement du territoire notait une légère amélioration pour les permis de construire, avec +1,5 %. Cette embellie aura été de courte durée puisqu’ils repartent à la baisse au mois de février, avec -0,6 %.

Sur un an, ce recul est de -10,7 %, ce qui représente 39 700 logements autorisés en moins. La chute est encore plus flagrante en comparaison avec les 12 mois précédant la crise sanitaire, avec -28 % d’autorisations.

Les logements individuels toujours durement impactés

Dans le détail, les permis de construire pour des logements individuels ont chuté de 16,7 % sur un an, et ceux pour des logements collectifs, de 13,3 %. Seuls les logements en résidence enregistrent une légère hausse, de 3,8 %.

Au mois de février, les mises en chantier, elles, accusent une baisse un peu moindre que le mois précédent, avec -6,9 %, après -20 % en janvier.

Sur un an, le nombre de logements commencés s’est stabilisé, avec -0,3 %. En revanche, on enregistre toujours -24 % par rapport à l’année précédant la crise sanitaire.

Les logements individuels ont particulièrement pâti de cette situation, avec -24,7 % de mises en chantier, tandis que les logements collectifs et en résidence enregistrent respectivement +9,5 % et +13,8 %.

Reste à savoir si l’élargissement du prêt à taux zéro (PTZ) à compter du 1er avril permettra de relancer la construction de logements neufs, en difficulté depuis plus de deux ans et demi.

Claire Lemonnier
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