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Adaptation au changement climatique : plusieurs milliards d'euros nécessaires

Publié le 08 avril 2024

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L'Institut de l'économie pour le climat (I4CE) a livré ses premières estimations quant aux investissements nécessaires pour faire face au réchauffement climatique. Les coûts supplémentaires pourraient atteindre plusieurs milliards d'euros.
Adaptation au changement climatique : plusieurs milliards d'euros nécessaires - Batiweb

L’urgence climatique s’accentue, et avec elle, la nécessité de s’adapter aux changements inévitables qui se profilent. Dans ce contexte, l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE) a remis un rapport au ministre de la Transition écologique qui souligne l'absence d'un « coût unique » mais dégage des « premiers ordres de grandeur » pour certains secteurs de l'économie française.

Selon l'I4CE, trois secteurs en particulier nécessiteront des investissements substantiels pour faire face au réchauffement climatique, notamment celui du bâtiment et du transport terrestre.

 

Une inaction qui coûte déjà cher

 

Dans le domaine du bâtiment, l'I4CE estime que les coûts supplémentaires pourraient osciller « entre +1 et +2,5 milliards d'euros par an pour la construction neuve et +4,4 milliards d'euros par an pour le parc existant ». Ces investissements visent à adapter les structures aux vagues de chaleur tout en réduisant la dépendance à la climatisation.

Pour ce qui est des transports, les travaux d'adaptation des réseaux routiers et ferroviaires pourraient « nécessiter de quelques centaines de millions à quelques milliards d'euros par an ».

Pourtant, l'absence d'action proactive entraînerait des conséquences financières bien plus lourdes. Comme le soulignent les auteurs du rapport, les réactions spontanées actuelles, telles que l'installation non planifiée de climatiseurs ou la réparation immédiate d'infrastructures de transport endommagées, coûtent déjà « plusieurs milliards d'euros par an » aux finances publiques.

« L’adaptation va coûter de l'argent », reconnaît-on au cabinet du ministre de la Transition écologique, mais « l’inaction in fine coûtera toujours plus et dans tous les secteurs ». 

Bien que le rapport de l'I4CE ne quantifie pas directement le « coût de l'inaction », il mentionne d'autres études évoquant des chiffres alarmants, allant de « 5 à plus de 20 milliards d'euros par an à l'horizon 2050 ».

 

Marie Gérald (avec AFP)

Photo de une : Adobe Stock 

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