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Rénovation bas carbone : une charte d’engagement signée

Publié le 05 janvier 2024

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Promoteurs immobiliers, architectes, contrôleurs techniques… C’est tout un consortium d’acteurs du bâtiment qui ont signé une charte lors du salon de l’immobilier d’entreprise (SIMI). Les signataires confirment ainsi leur participation à quatre engagements, toutes tournées vers la massification de la rénovation carbone.
Rénovation bas carbone : une charte d’engagement signée - Batiweb

À l’occasion du salon de l’immobilier d’entreprise (SIMI), ce mardi 12 décembre, une quarantaine d’acteurs ont signé une charte d’engagement. Parmi les signataires nous retrouvons Bouygues Immobilier, NGE Bâtiment, le CSTB, Linkcity, les cabinets Martin Duplantier Architectes et Maud Cabet Architectures...

L’objectif de cette charte : généraliser la rénovation bas carbone. Chapeautée par le Hub des Prescripteurs Bas Carbone et l’Institut pour la performance du bâtiment (Ifpeb), la démarche collective tend à établir des ordres de grandeur fiables ainsi que des objectifs de rénovation possibles. Ces « retours constructifs » seront soumis aux pouvoirs publics, afin de « susciter une évolution ambitieuse et pragmatique du cadre réglementaire ».


Une charte de quatre engagements 

 

« Le parc existant représente à lui seul plus de 70 % émissions de gaz à effet de serre du secteur du bâtiment en France. Tandis que la RE2020 intronise de façon inédite la comptabilité des impacts carbone des matériaux, il est urgent de se nourrir de ces progrès pour élaborer un nouveau socle commun : comment rénove-t-on bas carbone ? », exposent l’Ifpeb et le Hub des prescripteurs bas carbone dans un communiqué. 

En 2022, le Hub des prescripteurs avait lancé des études technico-économiques pour mieux comprendre les leviers de rénovation, en s’appuyant sur des projets existants réels de logements, bureaux, bâtiments d’enseignement et résidences séniors. Ces travaux ont servi à forger les quatres engagements de la charte.

Le premier : sortir des énergies fossiles, car « une rénovation lourde engage par définition un budget carbone matériau significatif. Cela implique inévitablement une démarche de sortie des énergies fossiles immédiate ou progressive », lit-on dans le communiqué.

Deuxième axe : préserver les ressource, c’est-à-dire maximiser la conservation des matériaux et le réemploi. Pour les signataires de la charte, cela signifie « d'aller plus loin » que le diagnostic Produit Équipement Matériaux Déchet (PEMD), qui permet d'estimer le gisement de déchets recyclables et réemployables. 
 
Comme pour la RE2020, les signataires veulent réaliser une analyse de cycle de vie (ACV) sur les projets de rénovation, afin de « mesurer l’impact carbone des matériaux et de l’énergie et de calculer le temps de retour carbone ».

Par ailleurs le quatrième axe porte sur la co-construction d’un observatoire fiable de la rénovation, permettant des analyses statistiques des résultats constatés. 
 
Virginie Kroun
Photo de Une : Alain Goulard

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