Une nouvelle agence Société Générale ouverte sur l’extérieur
Ouverte sur l’avenue des Champs-Elysées et la rue Quentin-Bauchart grâce à de grandes baies vitrées, l’agence offre une architecture toute en transparence, peu commune lorsqu’il s’agit d’un établissement bancaire.
Cette vue traversante de l’extérieur vers l’intérieur, et vice-versa est pourtant un choix assumé de la part du cabinet ZX Architectes, responsable de la rénovation de la nouvelle agence Société Générale. « ZX Architectes a opté pour l’ouverture, la clarté et la transparence, en concordance avec les valeurs voulues par la banque, » explique les architectes dans un communiqué.
L’objectif du cahier des charges était de réaliser un projet résolument contemporain, unique dans son design et intégrant les références identitaires de la banque (couleurs, supports marketing, automates bancaires). De grandes masses rouges, noires et blanches structurent ainsi l’espace graphiquement.
La résine murale et les revêtements muraux habillent l’escalier menant au premier étage. Pour les sols, les architectes ont opté pour la résine coulée à base de granit : noire pour les zones de circulation, rouge pour les zones d’accueil.
4 mois de dépollution pour l’amiante
Le hall d’accueil s’ouvre sur une corniche lumineuse en décroché, qui confère de la hauteur et de la profondeur de champ. Deux guichets, aux formes élancées captent la clientèle pour la rediriger vers les premiers bureaux organisés autour d’un îlot central, sorte de boîte de verre soulignée d’un ruban de résine.
La mezzanine à l’entresol, destinée à accueillir la clientèle patrimoniale, présente un espace d’attente plongeant sur les Champs-Elysées. Cet espace de transition annonce les divers salons de réception, cloisonnés pour la confidentialité et conçus avec des mobiliers chics.
Au niveau de l’éclairage, des luminaires futuristes intégrés dans le plafond en staff, évoquent une peau avec des parties entrantes et sortantes.
Cette rénovation a nécessité l’intervention de 20 entreprises et 60 compagnons. Au départ, il a fallu 4 mois de dépollution pour retirer l’amiante du bâtiment puis 14 mois de travaux pour la rénovation.
Les chiffres clés :
29 tonnes d’acier
4,5 kilomètres de câbles
1,2 kilomètre de canalisations
1 200 m2 de revêtements muraux,
400 m2 de surface de résine,
140 m2 de surfaces vitrées en façade
C.T
Scandale de l’amiante : le tribunal de Paris juge la procédure « irrecevable »
Nouvelle impasse pour les victimes de l’amiante. Le tribunal correctionnel de Paris a jugé ce vendredi que la procédure lancée par 2 000 plaignants dans le cadre du scandale de l’amiante était « irrecevable...
Prisme(s) : quelle architecture pour les personnes à la rue ?
Depuis maintenant de nombreuses années, la fondation Abbé Pierre annonce le nombre toujours croissant de personnes sans domiciles fixes en France. Ils étaient 143 000 en 2012, ils sont désormais plus du...
Une vêture en ALUCOBOND® pour animer les façades de l’ensemble hôtelier Kopster
L’habillage en ALUCOBOND® répond à la volonté de l’architecte de créer des façades animées qui évoluent au gré de l’heure et de l’ensoleillement.
Le prestigieux Prix Pritzker décerné au Japonais Riken Yamamoto
Le prix Pritzker, la plus haute distinction de l'architecture, a été remis au Japonais Riken Yamamoto, réputé pour son travail novateur qui conjugue architecture et préoccupations sociales.
