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Un plan pour rénover les quartiers pavillonnaires franciliens

Publié le 11 février 2020

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Alors que l’Île-de-France compte 1,5 million de maisons individuelles, qui représentent 25 % du parc de logements, la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Hébergement et du Logement (DRIHL) s’est intéressée à ces maisons souvent vieillissantes. La DRIHL, la préfecture d’Île-de-France et des collectivités territoriales lancent un plan d’action pour lutter contre la dégradation de ces habitations souvent occupées par des personnes âgées souffrant de précarité énergétique, voire divisées par des marchands de sommeil.
Un plan pour rénover les quartiers pavillonnaires franciliens - Batiweb

Pendant deux ans, la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Hébergement et du Logement (DRIHL) a réalisé un diagnostic visant à identifier les facteurs de dégradation de l’habitat dans certains quartiers pavillonnaires d’Île-de-France. La préfecture de la région, les représentants d’une quarantaine de collectivités territoriales franciliennes et des acteurs intervenant pour l’amélioration de l’habitat, se sont réunis le 31 janvier dernier pour définir un plan d’action permettant de lutter contre ce phénomène de dégradation.

 

Un plan centré sur 3 problématiques

 

La DRHIL a notamment identifié trois problématiques : le découpage de logements par des marchands de sommeil, la vétusté de certaines maisons qui entraîne de la précarité énergétique, et le vieillissement de la population, qui nécessite des travaux d’accessibilité. Or l’étude précise que 41 % des ménages franciliens vivant dans une maison sont âgés de plus de 60 ans.

 

Dans ce contexte, les acteurs réunis à l’occasion d’un séminaire le 31 janvier dernier ont décidé de mettre en place une campagne de communication pour informer les franciliens des solutions existantes comme les aides de l’Anah ou le dispositif mis en place par Action Logement pour les travaux d’adaptation et d’accessibilité des logements.

 

Du point de vue des consommations énergétiques, les maisons individuelles représentent 40 % des consommations énergétiques du secteur résidentiel francilien. Il faut dire que 60 % du parc individuel francilien date d’avant 1975, et la vétusté de certains logements est à l’origine de précarité énergétique. Le plan d’action mis en œuvre vise ainsi à massifier les travaux de rénovation énergétique dans les secteurs pavillonnaires des collectivités territoriales volontaires. Une initiative sera notamment expérimentée par la Métropole du Grand Paris et la Ville de Montfermeil dans le cadre du déploiement du programme SARE (Stratégie d’Accompagnement pour la Rénovation Energétique).

 

Enfin, concernant les divisions à risques, le plan prévoit des partenariats avec Enedis et l’EPFIF pour permettre aux collectivités territoriales de repérer des divisions avérées. Récemment mise en place par l’EPFIF et Action Logement, la Société Immobilière et Foncière (SIFAE) permet désormais l’acquisition et le redressement des pavillons à risques. Par ailleurs, le permis de louer et le permis de diviser seront davantage promus pour assurer une offre locative de qualité.

 

C.L.

Photo de une : ©Adobe Stock

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