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Xynthia : L'Etat ne rasera pas toutes les maisons des zones noires

Publié le 03 juin 2010

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L'Etat n'a jamais dit que toutes les maisons seraient détruites dans les zones noires à haut risque définies après le passage de la tempête Xynthia le 28 février, selon Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, qui s'exprimait jeudi sur LCI.
Xynthia : L'Etat ne rasera pas toutes les maisons des zones noires - Batiweb

Plutôt que de détruire systématiquement, l'Etat a proposé à l'époque dans les zones où il y avait "un danger majeur pour les populations, une procédure exceptionnelle, c'est-à-dire une transaction à l'amiable où l'Etat rachète aux habitants les maisons concernées", selon Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, qui s'exprimait jeudi sur LCI. "Nous n'avons jamais dit : nous détruirons toutes les maisons dans la zone dite noire", a déclaré M. Chatel sur LCI.

Dans une interview au Parisien le même jour, le secrétaire d'Etat au Logement Benoist Apparu assure pour sa part que dans l'immédiat, "aucune maison ne sera rasée sous la contrainte", alors que l'Etat avait annoncé que plus d'un millier de logements devraient être détruits. "Nous avons toujours dit ça", a-t-il insisté reconnaissant toutefois qu'"on peut toujours mieux faire en matière de communication, d'explication" et qu'"à l'époque il y avait une tension, les familles étaient très atteintes".

Zones noires ou... de solidarité

"Au lendemain du drame, des élus locaux nous demandaient des réponses rapides. Nous avons donc présenté un premier zonage, mais il ne peut en aucun cas être considéré comme des zones de destruction massive",
justifie le secrétaire d'Etat dans Le Parisien. "Une destruction doit être liée à une enquête publique", poursuit-il. "C'est en vue de cette enquête qu'un nouveau périmètre, certainement ajusté à la baisse, est en train d'être établi", ajoute-t-il encore.

Après les ravages provoqués par la tempête Xynthia en Vendée et Charente-Maritime, qui avait fait 53 morts le 28 février, l'Etat avait défini des "zones noires" (ultérieurement rebaptisées "zones de solidarité") où l'installation serait désormais interdite. Il était ainsi prévu que quelque 1.500 logements soient rasés, provoquant la plus grande colère des foyers concernés.

Laurent Perrin (source AFP)

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