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Le groupe Cheval touché par des incendies « probablement volontaires »

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Publié le 28 octobre 2025, mis à jour le 28 octobre 2025 à 17h07, par Raphaël Barrou


Le groupe de BTP Cheval a été touché par un incendie dans la Drôme dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 octobre. La direction est convaincue qu'il s'agit d'un acte malveillant, alors que le site touché se trouve à proximité des lignes de TGV, visées la même nuit par des sabotages.
©Александр Лич/Pexels
©Александр Лич/Pexels

Des incendies ont détruit une installation et des engins de chantier d'une carrière du groupe de BTP Cheval, à Saint-Marcel-lès-Valence (Drôme), dans la nuit de dimanche 26 au lundi 27 octobre. 

La carrière est située tout près du lieu d'un acte de vandalisme sur la LVG près de Valence, qui a provoqué une centaine d'annulations et retards pour des TGV sur la journée du lundi. Mais à ce stade, les enquêtes en cours n'ont pas permis d'établir de lien entre ces deux sinistres.

« Les dégâts sont considérables », selon le président du groupe

 

Le groupe assure que les flammes ont touché son bâtiment de transformation de matériaux, ainsi que cinq engins de chantier « stationnés à plusieurs centaines de mètres les uns des autres ». L'entreprise, qui travaille sur un échangeur de l'autoroute A7 contesté localement, a jugé que le feu était parti d'actes « probablement volontaires ».

« Les dégâts sont considérables », a réagi Jean-Pierre Cheval, le président du groupe de BTP Cheval, sur la radio Ici Drôme Ardèche. Au lendemain des incendies, il estime le préjudice entre 5 et 6 millions d’euros de dommages matériels et d’impact financier. 

« Il y a une dizaine de collaborateurs qui travaillent là. Ils ont perdu leur outil de travail, [...] on va les accompagner psychologiquement, on va voir si on peut préserver leur emploi, peut-être qu'il y aura recours au chômage partiel. On essaiera de les réintégrer dans d'autres équipes », a expliqué M. Cheval. « Après la colère, on essaye de comprendre ces actes intolérables, inqualifiables, c'est très regrettable. »

Des mois avant de produire de nouveaux matériaux, selon M. Cheval

Le président du groupe a dit vouloir laisser travailler les enquêteurs. Mais dans l'hypothèse d'incendies volontaires, il a répété son incompréhension de tels actes : « Quand on sait qu'on travaille pour améliorer le bien-être des gens, les personnes qui agissent de la sorte menacent la démocratie, menacent la réglementation, c'est grave et je pense qu'en plus, elles utilisent les équipements qu'elles détruisent. Donc il faut un peu de raison ! » 

L'entreprise a déjà promis qu'elle rouvrirait « le plus tôt possible », mais Jean-Pierre Cheval, lui, a précisé s'attendre à devoir patienter « au moins six mois avant de pouvoir produire à nouveau des matériaux ». Le temps que l'usine, qui a été totalement détruite, soit reconstruite. 

Par Raphaël Barrou

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