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Trois inventions qui pourraient améliorer la construction

Publié le 22 avril 2015

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Quinze chercheurs ont été retenus par l'Office européen des brevets (OEB) pour la finale du 10ème Prix de l'inventeur européen le 11 juin à Paris. Parmi eux, trois inventions intéressent la construction, dont deux viennent de chercheurs français : Jean-Christophe Giron, développeur du verre électrochrome SageGlass et Ludwik Leibler, chercheur au CNRS et inventeur du « vitrimère ».
Trois inventions qui pourraient améliorer la construction - Batiweb

L'Office européen des brevets (OEB) a dévoilé aujourd'hui les noms des 15 finalistes sélectionnés pour le Prix de l'inventeur européen 2015 dont la dixième édition de la remise aura lieu le 11 juin à Paris. Parmi les potentiels vainqueurs de ce prix prestigieux figure deux français et un Néerlandais, inventeurs de produits qui concernent le bâtiment.

Dans la catégorie Industrie, Jean-Christophe Giron a été retenu pour son invention du verre électrochrome, vitrage intelligent qui se teinte par simple pression sur un bouton pour laisser passer plus ou moins de lumière dans un bâtiment et donc réaliser des économies d'énergies.

Le verre électrochrome tire profit en hiver de l'énergie solaire pour réchauffer l'intérieur des bâtiments et se teinte en été pour éviter un chauffage excessif des pièces. L'invention permet de contrôler les rayons solaires sans faire appel aux volets et aux stores bloquant la vue et assombrissant les pièces, devenant ainsi un élément clé dans la construction écologique.

Le verre électrochrome


Ludwik Leibler, chercheur au CNRS d'origine polonaise, a lui développé un nouveau matériau façonnable à chaud, le vitrimère. Il est réparable et recyclable sous l'action de la chaleur et pourrait être utilisé dans l'électronique, l'automobile ou la construction.

Le matériau de Ludwik Leibler est révolutionnaire et façonnable à volonté, combinant la solidité de plastiques thermoformés à la malléabilité du verre chauffé. Son invention a suscité l'intérêt de nombreux secteurs, car ce nouveau plastique peut être facilement réparé en étant chauffé. Il est donc recyclable. Les vitrimères peuvent même être soudés comme du métal, permettant de créer des structures complexes trop difficiles et onéreuses à réaliser par moulage.

Le vitrimère


Enfin, Hendrik Marius Jonkers (Pays-Bas) a imaginé le béton biologique du futur, qui sera en mesure de réparer soi-même des fissures, grâce à des bactéries capables de survivre 200 ans au sein même du matériau. En cas de dommage, elles se réveillent et produisent de la roche calcaire aux propriétés curatives. Le béton auto-réparateur réduit les coûts de production et d'entretien du béton, abaissant ainsi les émissions de dioxyde de carbone.

Le béton autoréparant


B.P

 

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