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Nouvelle qualification pour mesurer l'étanchéité à l'air

Publié le 22 octobre 2010

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Le mesurage de l'étanchéité à l'air aura bientôt sa qualification, a annoncé Alain Maugard, président de Qualibat, lors du colloque "Rénovation énergétique : anticiper et prévenir les risques", qui s'est tenu le 21 octobre à la SMABTP, à l'initiative de la fondation d'entreprise Excellence SMA.
Nouvelle qualification pour mesurer l'étanchéité à l'air - Batiweb
"La qualification du mesurage de l'étanchéité à l'air, autrefois réalisée par l'administration, va être attribuée aux acteurs du Bâtiment", a annoncé en exclusivité Alain Maugard, président de Qualibat, lors d'un colloque organisé par Excellence SMA, la fondation d'entreprise de la SMABTP, sur le thème de la rénovation énergétique. Alors que le marché n'existe pas encore vraiment, comme l'a rappelé Frédéric Coustere, directeur d'Elysées Confort, tout reste à faire pour prévenir les risques, et déterminer les freins, qu'ils soient techniques, assuranciers, économiques ou lésgislatifs. Pour cet entrepreneur spécialiste de la rénovation énergétique, "il ne faut pas croire les clients aussi informés que dans le neuf, la plupart ne savent rien ! Ceux qui veulent faire quelque chose sont victimes de mailing et de phoning ; et bien souvent, les produits sont mis en oeuvre mais sans résultats économiques".

Alors que la construction neuve ne représente que 1% du parc total, le stock de bâtiment à rénover est donc énorme. Mais pour Alain Maugard, "il ne doit pas y avoir d'acharnement thérapeutique. Certains bâtiments, mal orientés par exemple, ne pourront pas atteindre les objectifs". Pour rappel, ceux-ci sont - dans le cadre du plan bâtiment du Grenelle Environnement - la réduction de 38% d'ici à 2020 de la consommation énergétique moyenne dans les bâtiments existants ; la rénovation de 400.000 logements par an à partir de 2013 ; et le lancement de la rénovation des bâtiments publics d'ici à la fin 2012. Tous les intervenants au colloque étaient d'accord sur au moins un point : ces objectifs sont réalisables, à condition de développer la formation, l'information et l'accompagnement.

Pour cela, Jean-Louis Borloo a missionné Olivier Ortega, avocat du cabinet Lefèvre Pelletier & associés, pour un rapport à venir début 2011 recensant notamment les freins juridiques et économiques au développement du contrat de performance énergétique (CPE) dans le secteur public et dans le secteur privé, comme l'a rappelé Philippe Lansard, président du groupe performance énergétique à la FFB. Le CPE permet de financer, en tout ou partie, des investissements d'amélioration de la performance énergétique d'un bâtiment ou d'un parc de bâtiments au moyen des économies de charges générées par ces investissements.

Laurent Perrin

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