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Rénovation énergétique : ce qui change au 1er juillet 2025

Publié le 27 juin 2025

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MaPrimeRénov’, CEE, MonAccompagnateur Rénov’, DPE… Nombreux volets de la réglementation autour de la rénovation énergétique évolueront au 1er juillet 2025. Hellio fait le point.
Rénovation énergétique : ce qui change au 1er juillet 2025 - Batiweb

Les premiers mois de 2025 furent riches en rebondissements pour la rénovation énergétique, qui entrent en vigueur le 1er juillet 2025. Une actualité décryptée par Hellio.

Des harmonisations entre les différentes aides

 

L’expert de la rénovation énergétique relève une première modification : la simplification des démarches pour les travaux en copropriétés. Ainsi, l’audit énergétique sera allégé. Le but : harmoniser les aides MaPrimeRénov’ et Certificats d’Économies d’énergie (CEE).

Des équilibrages s’appliqueront sur les critères techniques d’éligibilité entre l’éco-prêt à taux zéro, MaPrimeRénov’ et la TVA à taux réduit.

Exigences renforcées pour les mandataires de MaPrimeRénov’

 

Le 17 juin, deux décrets ont resserré les vis aux mandataires financiers de l’aide MaPrimeRénov’. L'objectif est de lutter contre les fraudes aux aides à la rénovation énergétique, dans le sens de l’interruption de MaPrimeRénov’ pendant l’été – sauf pour le mono-geste.

Comme le résume Hellio, ceux qui candidatent à ce statut et reçoivent les fonds devront notamment « justifier de leur probité » – sur présentation d’un justificatif de trésorerie et un casier judiciaire. Ils devront « s’engager à rembourser toute somme indûment perçue » et réaliser un plan de contrôle extrêmement strict. Ceux qui ne respectent pas la réglementation applicable encourent des sanctions.

Côté MonAccompagnateurRénov’, « le périmètre d’intervention des professionnels qui accompagnent les ménages dans leurs projets de rénovation d’ampleur devra désormais être cohérent avec les implantations territoriales indiquées dans la demande d’agrément », lit-on dans le communiqué de Hellio.

Plus de rigueur demandée aux diagnostiqueurs

 

Les copropriétés éligibles aux CEE seront plus identifiables, tandis que les certificats accordés à l’installation de thermostats connectés seront renforcés.

De son côté, l’éco-PTZ « rénovation globale » dépend d’« une amélioration significative » du diagnostic de performance énergétique (DPE). « L’audit énergétique devra impérativement prouver que les travaux envisagés permettent une amélioration d’au moins deux classes sur l’étiquette », détaille Hellio.

Davantage de rigueur sera par ailleurs demandée du côté des diagnostiqueurs. À chaque visite, chacun devra présenter leur QR code personnel, qui renverra vers leur certification. « Leur formation, leurs pratiques et leurs contrôles seront renforcés pour plus de fiabilité », indique Hellio.

Par Virginie Kroun
Photo de Une : Adobe Stock

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