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Effondrement d’immeubles à Lille : huit évacuations toujours maintenues

Publié le 21 mars 2023

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Plus de quatre mois après l’effondrement de deux immeubles rue Pierre Mauroy à Lille, la mairie de la ville, Martine Aubry, s’est exprimée sur le sujet à l’occasion d’une conférence de presse. Alors que 266 signalements ont été faits et que huit évacuations sont toujours maintenues, la maire a souligné que le drame avait permis une prise de conscience.
Effondrement d’immeubles à Lille : huit évacuations toujours maintenues - Batiweb

Le 12 novembre dernier, deux immeubles s’effondraient en plein centre-ville de Lille. Si le signalement d’étudiants avait permis d’évacuer l’un des deux immeubles la nuit de l’effondrement, l’effondrement d’un immeuble mitoyen avait en revanche causé la mort d’un homme.

Ce drame avait ensuite poussé les habitants d’immeubles alentours à émettre 266 signalements, la plupart du temps en raison de la présence de fissures.

« Nous trouvons ça bien parce que cela veut dire que les gens sont plus attentifs », a estimé la maire de Lille, rappelant que l'entretien et la maintenance des immeubles étaient de la responsabilité des propriétaires.

Des arrêtés de mise en sécurité d’urgence ou des mises en demeure de faire des travaux ont d’ailleurs été pris dans 36 cas. Par ailleurs, 18 évacuations d’urgence ont été ordonnées, dont huit encore maintenues à ce jour.

La mairie a également saisi le procureur pour mise en danger de la vie d'autrui pour trois immeubles de la rue de la Monnaie, dans le Vieux-Lille, « scandalisée » par l'état dans lequel ils se trouvaient.

 

Le rapport de l’expert judiciaire attendu en juin

 

Alors qu’une enquête avait été ouverte pour « mise en danger de la vie d’autrui » et « homicide involontaire » concernant l’effondrement des deux immeubles rue Pierre Mauroy, le rapport de l’expert judiciaire est attendu en juin.

Lors de la conférence de presse, Martine Aubry a assuré que les deux immeubles effondrés n’avaient pas été construits pilotis ni sur de l’argile, et souligné que d’autres villes comme Bordeaux ou Lyon étaient bien plus exposées que Lille au problème de retrait-gonflement des argiles (RGA).

 

Claire Lemonnier (avec AFP)
Photo de une : Adobe Stock

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