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BIM et gestion du patrimoine : faire entrer le bâtiment dans l'ère du 2.0

Publié le 31 mars 2014

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Le groupe de travail « BIM et gestion du patrimoine », co-piloté par Pierre Mit et Frank Hovorka vient de présenter son rapport final. Lancé par le Plan Bâtiment Durable, ce groupe visait à trouver des solutions pour faire de la maquette numérique, un outil au service du bâtiment durable. Résumé des 30 propositions exposées.
BIM et gestion du patrimoine : faire entrer le bâtiment dans l'ère du 2.0  - Batiweb

« Faire décoller le BIM en France », voici l'objectif affiché du groupe de travail « BIM et gestion du patrimoine », co-piloté par Pierre Mit, président de l'Union nationale des économistes de la construction et Frank Hovorka, membre du département pilotage du groupe Caisse des Dépôts et Consignations. Rassemblant 200 acteurs durant ces 9 derniers mois, le groupe de travail souhaitait permettre à la maquette numérique de devenir un véritable outil au service du bâtiment durable.

Qu'est-ce que le BIM ?

Selon la définition donnée par le groupe de travail, le BIM pour « Building information modeling » ou « Bâtiment et Informations Modélisés » est une «  méthode et [un] outil interopérable, rassemblant l’ensemble des informations sur les caractéristiques intrinsèques tout au long du cycle de vie du bâtiment, garantissant accessibilité, fiabilité et pérennité des données, dont l’objectif est permettre aux secteurs bâtiment et l’immobilier de faire basculer le gain de productivité lié au numérique au service du développement durable ».

Ainsi, cette méthode permettrait de faire le lien entre tous les acteurs du bâtiment, de la conception du bâtiment à sa fin de vie.

La « carte vitale numérique des bâtiments »

Cette idée se concrétiserait notamment par l'obligation progressive de constituer une « carte vitale » des ouvrages existants ou neufs, l'un des premiers axes de proposition du groupe de travail pour aider à la généralisation de la maquette numérique. Le groupe de travail propose notamment de « faire converger l'ensemble des obligations règlementatires afin qu'elles soient fournies en format compatible BIM de manière obligatoire à partir de 2017, afin de constituer la carte vitale du bâtiment au fil de l'eau » Cette proposition a d'ailleurs rejoint les objectifs « 500 000 » de la ministre du Logement Cécile Duflot.

Le deuxième grand axe concerne le choc de simplification pour créer un environnement permettant de favoriser les projets faisant l'objet d'un BIM. La délivrance d'actes administratifs (permis de construire, autorisation de travaux...) serait accélérée si la demande est fournie en BIM. Ce dernier serait d'ailleurs, à terme, un élément obligatoire des certifications environnementales.

Pour développer le BIM, le groupe de travail insiste sur la mobilisation de la puissance publique, via la création de logiciels adaptés, le développement des formations, ou encore la mise en place de chantiers tests.

Enfin, les membres du groupe de travail se sont dits « prêts à s'engager » dans une charte volontaire d'usages du BIM, sorte d'outil interconnecté pour connaître les besoins de chacun et partager des données sur les bâtiments et leur efficacité énergétique.

Voir le rapport détaillé

C.T
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