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(Diaporama) Chantier zen pour le temple bouddhiste de Bussy-Saint-Georges

Publié le 12 octobre 2011

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La maîtrise d’ouvrage particulière - la communauté bouddhiste Fo Guang Shan - explique l’approche zen rencontrée par les équipes de Quille Construction (Groupe Bouygues) sur le chantier du temple bouddhiste de Bussy-Saint-Georges. Reportage.
(Diaporama) Chantier zen pour le temple bouddhiste de Bussy-Saint-Georges - Batiweb
La ZAC des Sycomores accueillera au printemps 2012 le plus grand temple bouddhiste d’Europe, à Bussy-Saint-Georges (77). Lancé en septembre de l’année dernière, le chantier avance. Le gros oeuvre est achevé et trois bouddhas ont été livrés, l’un d’eux pèse 9 tonnes et a été taillé dans du jade de Birmanie.
 
Quelques chiffres pour se donner une idée de l’ampleur du chantier. 4.000 m3 de béton (auto plaçant pour les voiles et auto nivelant pour les dalles de compression des planchers). 175 Tonnes d’acier et un total de 6.500 m2 de plancher dalles alvéolaires (portée maxi 17 ml). Le gros œuvre a mobilisé un effectif de 30 personnes pour 30.000 heures de travail. En période TCE (tous corps d’état) 60 personnes sont présentes sur le chantier.
 

Chantier classique... avec ses spécificités

 
« Toutes les directions sont bonnes et chaque journée est heureuse », dit un précepte bouddhiste. Ici, la relation avec la maîtrise d’ouvrage particulière (sur le papier la SCI Aushiang ; dans la réalité la communauté  Fo Guang Shan qui occupera les lieux) induit de fait un chantier zen pour les équipes de Quille Construction (Groupe Bouygues). « C'est un chantier sur lequel maitrise d'oeuvre (Cabinet ROLLAND) et Entreprises sont à l'écoute d'un Maitre d'ouvrage qui met toute son énergie afin d'obtenir le meilleur résultat pour cette vitrine cultuelle et culturelle que sera ce temple. C'est une expérience originale et extrêmement intéressante tant d'un point de vue relationnel qu'au niveau de l'échange culturel », note Patrick Marchand, Chef de Service Adjoint Travaux pour Quille Construction et responsable de ce chantier.
 
Techniquement, un chantier assez classique : béton auto plaçant pour les murs porteurs, plancher dalle alvéolaire avec chauffage thermique par le sol, toiture végétalisée mais aussi bois, verre et pierre naturelle, tous à l’état brut. En y regardant de plus près, on y trouve toutefois quelques spécificités. Viennent ainsi s’accrocher sur les façades, des panneaux en béton préfabriqué (teintés finition micacé, venus de Maine et Loire), fixé avec un système d’accroches Halfen (suspentes) : « des agrafes coulées dans le panneau sont fixées dans le mur grâce à des pièces en T spécifiques et ponctuelles », précise le chef de chantier. Cette petite pièce en inox supporte ainsi des charges de plusieurs kN (kiloNewton), soit plusieurs tonnes...
 

Technique traditionnelle... et dimensions extrêmes

 
Autre fait marquant : une portée libre de 17 mètres avec sept mètres de hauteur sous plafond dans la salle de prière principale. « Des poteaux métalliques remplis de béton armé servent de support au plancher haut. Des poutres béton armé les relient aux dalles alvéolaires sur lesquelles on lance les portes-à-faux périphériques. C’est une technique traditionnelle mais employée ici dans des dimensions extrêmes », ajoute M. Marchand. Les milliers de pratiquants qui viendront du monde entier méritaient au moins une telle prouesse technique et architecturale.
 
Laurent Perrin

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