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Label OsmoZ : le ressenti des collaborateurs mieux pris en compte grâce à 4 repères

Publié le 28 mars 2019

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Un an, jour pour jour, après le lancement du label OsmoZ, Certivéa a aujourd’hui mis en évidence 4 repères visant à mesurer le ressenti des professionnels dans une approche d’amélioration de la Qualité de vie au travail. Ceux-ci concernent ainsi la culture d’entreprise, la libération de la parole, la mixité d’indicateurs et l’accompagnement des managers dans la mise en œuvre d’actions concrètes. Les détails.
Label OsmoZ : le ressenti des collaborateurs mieux pris en compte grâce à 4 repères - Batiweb

Visant à améliorer la qualité de vie au travail, le label OsmoZ a été lancé le 27 mars 2018 par Certivéa, filiale du CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment). Allant plus loin dans la démarche, l’organisme a publié, à l’occasion du premier anniversaire de la certification, une synthèse analysant une trentaine de solutions permettant de mesurer la satisfaction des collaborateurs.

« Il est essentiel pour les décideurs d’être en capacité de mesurer de manière performante et efficiente le ressenti de leurs collaborateurs dans le cadre d’une démarche Qualité de vie au travail », explique Patrick Nossent, président de Certivéa. « Parce qu’il n’existe par de solution universelle, il convient de s’interroger sur ses propres enjeux et ses propres réalités pour faire son choix. Au-delà de la mesure, l’appréhension des résultats et leur intégration dans la culture managériale sont absolument fondamentales ».
 

Des étapes à ne pas négliger


Tout particulièrement, la filiale du CSTB fait état d’une grande majorité de solutions numériques, principalement des enquêtes et sondages que chacun peut remplir via des applications digitales. Pour autant, ces dispositifs seraient trop limités car ils « ne sont pas forcément de ‘’vrais’’ outils de quantification », d’après Jacques Fradin, thérapeute cognitif et comportemental et fondateur de l’institut de Médecine environnementale.

Cependant, « ils peuvent être utiles car ils permettent de refocaliser davantage l’attention sur la subjectivité, dans des entreprises qui se veulent avant tout performancielles. Mais attention à bien contextualiser, valider par d’autres moyens les perceptions et interprétations, autrement dit à en faire avant tout un outil de dialogue, notamment autour des objectifs que l’on poursuit, car il n’existe pas en ce domaine d’outil universel, même validé, qui satisfasse tout le monde, la contextualisation et le vrai dialogue restant essentiels », ajoute l’expert.

Finalement, ce sont 4 repères qui ont été retenus par Certivéa. Le premier concerne directement l’adaptation de l’outil de mesure à la culture d’entreprise, qui doit intégrer plusieurs paramètres propres à la société (son organisation, par exemple). Le second repère vise quant à lui à libérer la parole par une démarche transparente. De fait, les collaborateurs se livreront davantage s’ils sont en confiance, et il s’agit du meilleur moyen pour améliorer durablement leur quotidien.

Le croisement des regards et des indicateurs est également encouragé par Certivéa. D’après l’organisme, cette démarche renforce l’efficacité de l’interprétation des résultats, qui doivent d’ailleurs servir à l’amélioration continue avant tout. Enfin, le dernier repère recommande d’accompagner la ligne managériale dans la réalisation d’actions concrètes. Cette étape constitue une « clé de voute de la réussite des projets », d’après Certivéa, et ne doit pas être négligée.

« L’enjeu de ce type d’outils est d’être bien vigilant sur la façon dont on interprète les résultats obtenus, car ce n’est pas évident de prendre en compte toutes les interdépendances qui existent au sein d’une organisation », rappelle Alain d’Iribarne, directeur de recherche au CNRS et président du conseil scientifique d’Actineo. « C’est l’usage managérial de tous ces outils qui est déterminant et il ne faut pas oublier qu’il faut aussi savoir intégrer l’Irrationnel pour devenir un bon manager. En clair : on peut avoir de très bons outils et être un très mauvais manager et inversement être un très bon manager sans avoir les bons outils », conclut-il.

F.C
Photo de Une : ©Adobe Stock

 

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