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Le groupe Airvance dans le Top 5 des leaders européens de la ventilation

Publié le 08 octobre 2021

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Au printemps 2020, en pleine crise sanitaire, naissait le groupe Airvance, après le rapprochement entre France Air et la branche ventilation du groupe SIG. Depuis, le groupe est entré dans le Top 5 des leaders européens de la ventilation, comme aime à le rappeler Laurent Dolbeau, son directeur général. Il revient pour Batiweb sur la création du groupe et ses résultats.
Le groupe Airvance dans le Top 5 des leaders européens de la ventilation - Batiweb

Il y a deux ans et demi, France Air dévoilait ses résultats positifs, avec 148 millions d'euros de chiffres d'affaires en 2018, et 194 millions estimés d'ici l'année 2021.

 

Depuis, la crise sanitaire est passée par là, mais aussi et surtout la création du groupe « Airvance », né en février 2020 de la fusion avec la branche ventilation du groupe SIG.

 

Une fierté française

 

Avec cette acquisition, Airvance est aujourd'hui présent dans 13 pays (France, Belgique, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Allemagne, Autriche, Suisse, Portugal, Roumanie, Hongrie, Bulgarie, Slovaquie et République Tchèque), à travers 21 filiales, et compte plus de 1 800 salariés. Autre chiffres révélant l'ampleur du groupe : il commercialise 240 000 produits, et dispose d'une surface de stockage de 171 000 m2 à travers l'Europe.

 

« On a fait doubler la taille de l'entreprise. C'est devenu un groupe européen qu'on a fait rentrer dans le Top 5 des leaders des métiers de la ventilation », souligne Laurent Dolbeau. « Je suis fier parce que je trouve que c'est une belle histoire française. On a quand même fait rentrer un français parmi les leaders de la ventilation en Europe », ajoute-t-il.

 

Le directeur général explique que l'activité du groupe tourne désormais autour de 4 marques : France Air, Cairox, Sufix, et Saftair.

 

En termes de chiffres d'affaires, le groupe Airvance a réalisé 421 millions d'euros en 2020, malgré la crise sanitaire. Pour 2021, il table sur 500 millions d'euros, soit une croissance de 30 %.

 

5 millions d'euros d'investissements malgré la crise sanitaire

 

En 2020, le groupe a continué d'investir malgré la crise, avec plus de 5 millions d'euros investis dans les outils de production. Il cite notamment l'extension de l'usine Saftair, située en Normandie, qui est passée de 6 300 à 8 300 m2, la création d'un entrepôt de 5 000 m2 sur le siège social de Beynost, près de Lyon, ou encore l'extension d'une usine de baffles acoustiques en Allemagne, passée de 3 000 à 5 000 m2.

 

Il faut dire que 95 % des produits sont fabriqués en Europe, « sauf pour la climatisation », précise Laurent Dolbeau, qui souligne que les capacités de production européennes ne sont plus suffisantes, et que c'est désormais devenu une spécialité de pays comme le Japon, la Corée et la Chine.

 

Interrogé sur la crise des matières premières, le directeur général explique que le groupe n'a pas connu de pénuries, notamment grâce à une bonne répartition des stocks sur ses 9 usines, mais qu'il a en revanche fait face à une flambée des prix, qu'il a dû répercuter sur le marché, « qui l'a heureusement accepté », selon le directeur général. « La multipolarité du groupe a permis de bien résister à la crise des matières premières », résume-t-il.

 

Le Covid-19 à l'origine d'une prise de conscience sur la qualité de l'air

 

La crise sanitaire a par ailleurs donné lieu à « une vrai prise de conscience sur le fait que la quallité de l'air est essentielle », note Laurent Dolbeau, qui rappelle que l'air est un élément indispensable à la vie : « Si vous arrêtez de manger, vous vivez 1 à 2 mois, si vous arrêtez de boire vous vivez 3 jours, mais si vous arrêtez de respirer, vous vivez 3 minutes », souligne-t-il.

 

Avec le Covid-19, le DG reconnaît que les dépollueurs et les centrales de traitement l'air avec double étapes de filtration ont eu beaucoup de succès.

 

Pour 2022, le groupe est optimiste, et envisage désormais de relancer les croissances externes : « On a retrouvé des capacités de financement du fait du désendettement de 30 % du groupe, et du fait de la reprise économique qui est forte dans le marché du bâtiment », conclut-il.

 

Propos recueillis par Claire Lemonnier

 

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