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TradeMachines, moteur de recherche de matériels d'occasion

Publié le 12 juillet 2016

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A l’heure de la digitalisation, nombreux sont les sites internet à proposer à la vente un large éventail de produits à prix réduits. C’est le cas de TradeMachines, le « premier » moteur de recherche de matériels de chantier d’occasion. Venue tout droit d’Allemagne, cette plateforme référence environ 700 000 machines dans plus de 50 pays. Sa version française est désormais disponible.
TradeMachines, moteur de recherche de matériels d'occasion - Batiweb
« Acheter une machine d’occasion sur internet, c’est une vraie galère ! ». C’est en partant de ce constat que Heico Koch, docteur en génie mécanique, a fondé TradeMachines en 2013. A l’époque, aucun site en Allemagne ne regroupait les différentes offres d’équipement industriel d’occasion alors que « le marché est immense ».

Il décide ainsi de développer « un moteur de recherche réunissant ces machines » afin que chaque exploitant puisse trouver « une machine d’occasion efficace, à prix raisonnable, qui corresponde à ses besoins, où qu’il soit ».

Aujourd’hui, TradeMachines liste près de 700 000 machines dans plus de 50 pays et permet « à chaque concessionnaire local d’accroître sa visibilité au niveau national, européen, mondial », se réjouit le fondateur de la start-up cité dans un communiqué.

Chaque vendeur est sur « un pied d’égalité »

Le site internet donne ainsi la possibilité aux distributeurs de « toucher un nouveau public, plus large » et aux acheteurs « d’accéder aux offres de vendeurs variées » puisqu’il référence non seulement les ventes de grosses structures mais également des plus petits concessionnaires, vendant une dizaine de machines.
« Chaque vendeur est donc sur un pied d’égalité », dit Heico Koch. 

     

Chaque mois ce sont plus de 500 000 professionnels qui achètent du matériel d’occasion. « Les clients peuvent sélectionner les machines selon l’industrie (agriculture, BTP, bois, métal,...), le type de machines, la localisation, la marque et le vendeur », explique M. Koch.

La page fonctionne comme un moteur de recherche classique : l'acheteur est redirigé vers la page produit du site vendant la machine qui l’intéresse. « Les vendeurs se créent une véritable image de marque », augmentent le trafic de leur site internet et améliorent leur « classement dans les pages Google », souligne la société.

Pour les acheteurs, « l’accès à des machines d’occasion est la clé pour rester dans la course », notamment dans le secteur de la construction « touché de plein fouet par la crise ».

Un marché à fort potentiel

Après l’Allemagne, TradeMachines s’est exporté en France, en Italie et en Russie, des marchés prometteurs.
« Aujourd’hui, notre ambition est de réussir à nous implanter durablement en Europe, d’où provient 60 % de notre trafic, et dans le monde », révèle la start-up. Il faut dire que « le marché des machines d’occasion est en pleine expansion », notamment grâce au digital.

« Le digital permet une plus grande collaboration et entraide des exploitants. De plus en plus d’outils sont aujourd’hui mis à disposition des professionnels pour accroître leur productivité et leur proximité. On est donc dans un contexte où de plus en plus d’exploitants utilisent Internet régulièrement parce qu’ils ont compris que cela pouvait leur permettre de palier de nombreux problèmes. La digitalisation rend le marché plus transparent – ce qui leur donne de toutes nouvelles perspectives en tant qu’acheteur », explique TradeMachines.

En deux ans et demi, la société a permis de vendre 2,6 milliards d’euros de machines et a collecté en mars 780 000 euros via la plateforme de financement participatif Companisto. Cette somme lui permettra notamment d’encourager ses 30 % de croissance mensuelle et le lancement des plateformes françaises, italiennes et russes.

« Notre site français est encore à un stade très précoce de développement. Cependant, les premiers retours utilisateurs et les paramètres d’engagement sont très bons. En moyenne, les clients restent 10 minutes sur TradeMachines, c’est plus que dans n’importe quel autre pays ! », détaille la société.

Prochaines cibles : l’Europe de l’Est (Pologne, République Tchèque, Roumanie, Hongrie), l’Asie et l’Amérique Latine.

Rose Colombel
© TradeMachines

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