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Un certificat pour promouvoir l’utilisation des matières premières de recyclage

Publié le 15 janvier 2018

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En mars 2017, le Syndicat national des Régénérateurs de matières plastiques (SRP) annonçait le lancement d’un certificat d’économie carbone. L’objectif, permettre aux entreprises utilisatrices de matières premières de recyclage (MRP) d’évaluer la réduction de leur empreinte carbone. Le SRP annonce ce jour avoir déjà délivré 10 000 certificats. Il rappelle par ailleurs que le bâtiment représente un potentiel d’économie carbone de plus de 150 000 tonnes par an.
Un certificat pour promouvoir l’utilisation des matières premières de recyclage - Batiweb
Le Syndicat national des Régénérateurs de matières plastiques (SRP) souhaite participer pleinement au développement d’une économie circulaire française. Pour contribuer à l’atteinte des objectifs nationaux en termes de limitation de la mise en décharge de déchets valorisables, d’économie de ressources ou encore de réduction des émissions de CO2, l’organisme a mis en place une série d’actions.

On citera l’exemple des certificats d’économie carbone qui permettent aux entreprises utilisatrices de matières premières de recyclage (MPR) de quantifier l’économie carbone réalisée. L’initiative lancée en mars 2017 a rencontré un franc succès auprès des membres du SRP qui sont aujourd’hui en mesure de généraliser la remise de ces certificats, indique le syndicat.

Depuis la fin mars, 10 000 certificats représentant une économie potentielle de plus de 300 000 tonnes de CO2 ont été délivrés. « Dans le contexte de la transition écologique et de l’élaboration, sous l’égide du Gouvernement, de la feuille de route sur l’économie circulaire, qui vise à recycler 100% des déchets plastiques en 2025, les certificats d’économie carbone ont un rôle essentiel à jouer », souligne François Aublé, président du SRP et directeur général de Veka Recyclage.

« Ils constituent un puissant outil incitatif » estime-t-il ajoutant que l’initiative « encourage aussi à intégrer la dimension recyclage dès la conception des produits : intégration de MPR et recyclage en fin de vie ».  Les certificats permettent en outre « aux plasturgistes et donneurs d’ordre d’apporter la preuve de leurs efforts et justifier leur choix ». 

Un avantage considérable

Comme le souligne Alain Mano, responsable commercial chez Suez RV Plastiques Atlantique et président du groupe de travail communication au SRP, « nos clients, soucieux de communiquer sur leur responsabilité sociétale et environnementale, sont en mesure de quantifier leurs efforts de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et de l’empreinte carbone des produits dans lesquels ils incorporent les MPR ».

Le SRP rappelle en effet que l’utilisation de matières recyclées en substitution de matières vierges représente « un avantage environnementale considérable » : jusqu’à 17 fois moins de CO2 et jusqu’à 9 fois moins d’énergies non renouvelables pour leur production.

Le bâtiment, concerné

Nombreux sont les secteurs à même de réduire leur empreinte carbone grâce à l’utilisation de matières premières issues du recyclage. C’est le cas bien sûr du bâtiment qui « représente un potentiel d’économie carbone de plus de 150 000 tonnes par an », confirme François Aublé.

« Par exemple, pour un camion de 24 tonnes de granulés PVC recyclés, nos clients réalisent une économie carbone de 44 tonnes », révèle-t-il.

Des certificats au service de la croissance verte

La généralisation annoncée de ces certificats devrait permettre au SRP de renforcer sa représentativité et de franchir « une nouvelle étape essentielle. Nos clients réclament ces certificats car ils peuvent valoriser leurs économies carbone auprès de leurs propres clients et des utilisateurs finaux, qui sont de plus en plus sensibles à l’impact environnemental des produits qu’ils consomment », dit M. Aublé.

Il rappelle enfin que le SRP est prêt « à contribuer à relever le défi que constitue l’objectif gouvernemental, et à être moteur dans l’économie circulaire. Les certificats sont à disposition et il suffirait de leur attribuer une valeur financière (par exemple, 40 à 50 euros la tonne de CO2 économisée) pour passer à la vitesse supérieure ! », conclut-il.

R.C

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