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Les Défis Bâtiment Santé s’intéressent au rôle du nez dans la qualité de l’air

Publié le 20 avril 2017

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C’est un sujet plutôt original que le 6ème colloque Les Défis Bâtiment Santé abordera le 15 juin prochain : le rôle du sens olfactif dans la qualité de l’air. Pourtant, le nez est un excellent ‘’outil de mesure’’, capable de sentir aussi bien les odeurs des matériaux, que celles qui sont dues à un manque d’assainissement ou au développement de micro-organismes. Tous les détails.
Les Défis Bâtiment Santé s’intéressent au rôle du nez dans la qualité de l’air - Batiweb
Le 12 mai prochain, l’association Bâtiment Santé Plus dévoilera les lauréats de ses trophées « Bâtiment santé innovations », qui ont d’ailleurs rencontré un franc succès.

En effet, 41 candidatures ont été déposées, à raison de 11 dossiers pour la catégorie « Démarches santé innovantes », 12 pour les « Technologies innovantes d’amélioration QAI », et 9 pour les « Mesures QAI innovantes » et « Produits innovants ».

C’est donc un travail particulièrement compliqué qui attend le jury présidé par le docteur Suzanne Déoux, fondatrice du colloque Les Défis Bâtiment Santé et des Trophées, qui sera chargé de départager les concurrents. La remise des prix sera suivie d’une conférence, organisée un mois plus tard.

Le sens olfactif pour évaluer la qualité de l’air

En effet, le 6ème colloque Les Défis Bâtiment Santé se tiendra le 15 juin prochain à la Cité des sciences et de l’industrie de Paris. Cette nouvelle édition sera d’ailleurs l’occasion d’aborder un sujet original : le rôle du nez dans la qualité de l’air.

Un choix logique, pour l’association organisatrice. « Les informations sensorielles que perçoit le sens olfactif sont en effet à la pointe de la détection des éventuels polluants pouvant provoquer des gènes, des irritations ou des allergies », rappelle-t-elle.

À titre d’exemple, Air Pays de la Loire mène, depuis deux ans, un programme de détection des odeurs en s’appuyant sur des nez humains, « plus performants que des machines ». Au cours de la première année, « 5 300 données olfactives ont été recueillies par les bénévoles et traitées par Air Pays de la Loire », révèle l’association Bâtiment Santé Plus.

« Complémentaire aux méthodes traditionnelles, la mise en place de ce programme a permis d’identifier des leviers pour agir et prévenir les odeurs en air intérieur. Sans prérequis physiologiques, experts de la qualité de l’air et occupants des bâtiments peuvent devenir acteurs et ainsi agir sur les sources des gênes qu’ils observent au quotidien », conclut l’organisme.

F.C

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