À l’heure où la sobriété énergétique préoccupe, une étude menée par Rothelec, spécialiste du chauffage électrique économique, révèle que les radiateurs sont largement négligés par les Français au moment du départ et au retour des vacances.

Sur les 3 211 personnes interrogées, seuls 25 % déclarent vérifier systématiquement leurs radiateurs avant leur départ. Pire encore, 39 % ne s’en préoccupent jamais, pensant à tort que leurs équipements sont déjà éteints. Cette négligence peut entraîner des surconsommations d’énergie et même des risques techniques.

Des radiateurs encore actifs… en plein été

L’enquête montre aussi que 38 % des sondés laissent leur chauffage actif durant leurs congés, soit en mode spécifique (hors gel ou éco), soit au minimum. Une pratique énergivore et souvent inutile, surtout durant les mois les plus chauds.

Seule une minorité adopte les bons gestes : 25 % éteignent chaque radiateur individuellement et 14 % coupent l’alimentation électrique au général.

Au retour des vacances, uniquement 8 % des Français pensent à vérifier le bon fonctionnement de leurs radiateurs, et à peine 11 % prennent le temps de les dépoussiérer, un geste pourtant essentiel pour éviter les surchauffes à l’allumage.

Résultat : 35 % des sondés ont déjà subi une panne de chauffage après une longue période d’inactivité. Mais ce chiffre ne semble pas suffisant pour créer un réflexe collectif, car la majorité reporte encore l’entretien à l’arrivée du froid.

Une conscience mais peu de maîtrise

Si plus de la moitié des Français reconnaissent ne pas bien gérer leurs radiateurs en période d’inoccupation, seuls 16 % se disent totalement confiants dans leur gestion. Pourtant, les bons réflexes sont simples : extinction complète pendant l’été, nettoyage régulier, et vérification avant l’hiver.

« À l’heure où chacun cherche à économiser de l’énergie, les radiateurs restent les grands oubliés de nos départs en vacances. Il est temps de faire des bons gestes un automatisme », déclare Hamza El Yaagoubi, directeur marketing & communication de Rothelec.

Par Marie Gérald