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Le Parlement européen fixe un objectif de 35% d’énergies renouvelables d’ici à 2030

Publié le 18 janvier 2018

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En 2014, les Etats membres se sont mis d’accord pour que la part d’énergie consommée provenant de sources renouvelables atteigne 27% d’ici à 2030, un objectif revu à la hausse ce mercredi par le Parlement européen. Les eurodéputés souhaitent également voir l’autoconsommation se développer davantage et rappellent que des améliorations peuvent être apportées dans le domaine du chauffage et du refroidissement des bâtiments. Précisions.
Le Parlement européen fixe un objectif de 35% d’énergies renouvelables d’ici à 2030 - Batiweb
Le Parlement européen envisage d’apporter des modifications aux propositions sur l’énergie propre formulées en 2016 par la Commission. Dans un communiqué, les eurodéputés soulignent que la part d’énergie consommée provenant de sources renouvelables « a presque doublé ces dernières années, passant de 8,5% en 2004 à 16,7% en 2015 » et que l’Union européenne est en passe d’atteindre son objectif fixé à 20% pour 2020. Dans ce contexte, le Parlement estime qu’un objectif de 35% pour 2030 est tout à fait réaliste.

Cet objectif dépasse ainsi les 27% fixés par les Etats membres il y a 4 ans, un objectif « trop bas pour respecter les engagements pris dans l’accord de Paris sur le climat pour limiter la hausse mondiale des températures à 1,5 degré » a indiqué Greenpeace qui a salué l’ambition affichée par le Parlement européen.

Promouvoir l’autoconsommation

Les eurodéputés ont également fortement défendu le principe d’autoconsommation. Ils souhaitent « renforcer le droit des citoyens à produire, stocker et consommer leur propre électricité provenant de sources renouvelables sans avoir à payer une redevance, des droits ou des taxes ».

Les parlementaires se sont par ailleurs prononcés en faveur de nouveaux objectifs « contraignants » afin de réduire la consommation d’énergie de l’UE de 35% d’ici à 2030. « Des avancées dans le domaine de l’efficacité énergétique réduiraient les émissions de CO2 et allègeraient la facture des importations énergétiques de l’UE qui s’élève à 350 milliards d’euros chaque année », ont-ils rappelé.

« Des améliorations importantes peuvent être apportées dans le domaine du chauffage et du refroidissement des bâtiments qui représente 40% de l’énergie consommée dans l’UE. 75% de ces bâtiments sont inefficaces sur le plan énergétique », ont-ils poursuivi.

Rappelons qu’en décembre 2017, les négociateurs du Parlement européen, le Conseil et la Commission européenne ont conclu que les Etats membres devaient préparer des stratégies nationales à long terme afin de soutenir la rénovation des bâtiments à usage résidentiel et non résidentiel, l’objectif étant que ces bâtiments ne consomment pratiquement plus d’énergie d’ici à 2050.

Pour « surveiller » les progrès réalisés vers les objectifs fixés en matière d’énergie européenne et de climat en 2030, le Parlement a voté le 17 janvier, la mise en place d’un mécanisme de contrôle. Ils ont en outre annoncé qu’ils lanceraient « dès à présent » les négociations avec le Conseil afin de finaliser les nouvelles règles.

R.C
Photo de une : ©Fotolia

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