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QPV : le gouvernement veut prolonger les aides fiscales jusqu’en 2030

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Publié le 15 octobre 2025, mis à jour le 15 octobre 2025 à 16h40, par Batiweb Rédaction


Le projet de budget 2026 prévoit de prolonger jusqu’à fin 2030 les exonérations fiscales pour les entreprises implantées dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), en les unifiant autour d’un zonage unique.
©Adobe Stock
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Les entreprises installées dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV)pourraient bénéficier d’un coup de pouce prolongé. Selon le projet de loi de finances 2026, présenté mardi, le gouvernement entend proroger jusqu’au 31 décembre 2030 les dispositifs fiscaux existants. Les exonérations d’impôts locaux et celles sur les bénéfices, aujourd’hui réservées aux zones franches urbaines-territoires entrepreneurs (ZFU-TE), devaient initialement s’arrêter fin 2025.

Vers un zonage unique des aides aux entreprises

 

Constatant un « manque de lisibilité et de cohérence », l’exécutif souhaite faire des QPV le seul zonage fiscal de référence pour les aides aux entreprises. À partir de 2026, les exonérations seront donc harmonisées et étendues, intégrant à la fois les impôts locaux et l’impôt sur les bénéfices. Autre évolution notable : les activités artisanales et de santé deviennent éligibles aux avantages fiscaux. Une manière de soutenir la transmission des entreprises artisanales tout en facilitant l’accès aux soins pour les habitants de ces territoires.

Un budget renforcé pour l’Anru et le NPNRU

 

Le gouvernement confirme également une dotation de 116 millions d’euros en 2026 à destination de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru), afin de poursuivre le Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU). Pour sécuriser ses financements, la date limite d’engagement du NPNRU est toutefois repoussée d’un an, de 2026 à 2027. Ce décalage entraîne un ajustement budgétaire de 91 millions d’euros sur le programme « politique de la ville ».

Au total, l’enveloppe dédiée à la politique de la ville atteint 651,7 millions d’euros pour 2026, contre 609,6 millions dans la loi de finances précédente. Une hausse qui traduit la volonté de l’État de maintenir ses efforts en faveur du développement économique et social des quartiers prioritaires, en soutenant à la fois l’activité des entreprises et la rénovation urbaine.

 

Par Jérémy Leduc

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