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Aides à la rénovation énergétique : l’UFME salue un arrêté

Publié le 21 janvier 2025

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L'UFME a applaudi un arrêté statuant le maintien de la TVA à 5,5 % pour les travaux d'amélioration énergétique des logements. L'organisation craint toutefois l'impact de l'absence de budget sur l'activité.
Aides à la rénovation énergétique : l’UFME salue un arrêté - Batiweb

Les enjeux de rénovation énergétique préoccupent toute la filière, y compris l’Union des Fabricants de MEnuiseries (UFME). L’organisation surveille de près les évolutions législatives en ce sens, notamment sur les aides. Parmi ces dernières : un arrêté publié le 4 décembre 2024, « relatif à la nature et aux caractéristiques des prestations de rénovation énergétique bénéficiant du taux réduit ». 

« La stabilisation des aides publiques dédiées à la rénovation énergétique des logements est notre principale revendication auprès des décideurs publics. L’UFME se félicite de cette première étape encourageante. Maintenu, ce taux incitatif à 5,5 % envoie un message positif aux ménages, pour lesquels le coût est le premier facteur décourageant pour entreprendre des travaux énergétiques », s’exprime Bruno Cadudal, président de l’UFME.

Mais encore des progrès budgétaires à faire…

 

Toutefois, des sujets d’inquiétude demeurent, comme l’absence de budget validé en 2025, concernant les travaux d’amélioration énergétique. 

Avec le flou politique de cet été et qui s’est poursuivi en fin d’année avec la dissolution du gouvernement Barnier, l’adoption de la loi de finances 2025 - devant traiter les aides associées - a été particulièrement malmenée. Même Valérie Létard, ministre chargée du Logement, reconduite sous tutelle au sein du gouvernement Bayrou, évoquait un éventuel impact sur les dossiers instruits MaPrimeRénov’ dès le 1er janvier 2025.

Et paradoxalement, l’UFME craint que l’adoption pourrait menacer des dispositifs prometteurs entérinées au 1er semestre 2024. L’union fait également référence à l’aide mono-geste, possible sans avoir à changer de système de chauffage, ni en la limitant à la rénovation des logements F et G. Autre mesure que prend à coeur l’union : la prise en charge du « remplacement des menuiseries double vitrage de première génération, pour une rénovation d’ampleur dans le cadre du Parcours accompagné ». 

« Nous rappelons également qu’il reste encore de nombreux chantiers à accomplir pour massifier la rénovation énergétique performante en France. Malgré ces premières avancées, les efforts doivent se poursuivre notamment en faveur d’une homogénéisation des critères de MaPrimeRénov’. Par exemple permettre la prise en compte du remplacement de toutes les fenêtres déperditives (doubles vitrages de première génération compris) dans le cadre du Parcours simple aussi », plaide M. Caudal. 

Le président de l’UFME ajoute : « Il est également nécessaire d'aller plus loin dans la simplification et la lisibilité des parcours d'aides, pour encourager un maximum de ménages à s'engager dans des travaux de rénovation. Comme l’UFME l’a également développé dans son manifeste, il est impératif que les pouvoirs publics intègrent les dimensions d’adaptation au changement climatique et de santé ».

L'union rappelle sa mobilisation et sa volonté de travailler avec le gouvernement en ce sens. 

Virginie Kroun
Photo de Une : Adobe Stock 

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