Des manifestations contre la fin de MaPrimeRénov' pour les chaudières à bois
Publié le 04 décembre 2025, mis à jour le 04 décembre 2025 à 17h23, par Raphaël Barrou

La filière chauffage bois se mobilise pour protester contre la fin de MaPrimeRénov' pour les installations mono-gestes de chaudières à bois au 1er janvier 2026. Ils étaient une soixantaine de professionnels du secteur à répondre à l'appel du Syndicat français des chaudiéristes biomasse (SFCB) à manifester à Paris, non loin de l'Assemblée nationale.
Une logique de « recentrage » des aides MaPrimeRénov'
La fin de l'aide pour ce mono-geste est vécue comme un manque de considération pour la filière. « Je participe à la souveraineté énergétique du pays », peut-on lire sur les pancartes affichées lors du rassemblement. « La filière bois = 400 000 emplois », rappelle une autre affiche des organisateurs de la manifestation. « On réclame une égalité de traitement dans les subventions », argumente Hervé Le Horgne, porte-parole du SFCB.
Lors d'une audition devant les députés jeudi matin à l'Assemblée nationale, le ministre du Logement Vincent Jeanbrun a rappelé que les chaudières biomasse avaient été évincées des aides à la rénovation énergétique par geste (lorsqu'un seul type de travaux est réalisé) dans une logique de « recentrage » des subventions MaPrimeRénov', qui connaît des difficultés budgétaires.
Ces chaudières sont toujours éligibles aux aides MaPrimeRénov' « à condition d'être sur de la rénovation d'ampleur », a précisé le ministre.
Une nouvelle mobilisation annoncée par la CAPEB le 17 décembre
« La chaudière bois est dix fois moins carbonée que celle au gaz ou au fioul », a fait valoir Hervé Le Horgne lors de la manifestation. Le SFCB a aussi vanté le coût d'une énergie locale« trois fois moins chère que l'électricité ».
« On réclame une égalité de traitement dans les subventions », a martelé auprès de l'AFP Hervé Le Horgne. Cette mobilisation ne devrait d'ailleurs pas être la dernière en lien avec MaPrimeRénov'. Le même jour, la CAPEB a annoncé une mobilisation nationale le 17 décembre.
Par Raphaël Barrou














