La filière forêt-bois attend la ministre de la Transition Écologique au tournant
Publié le 08 novembre 2025, mis à jour le 07 novembre 2025 à 17h02, par Raphaël Barrou

La filière française de la forêt et du bois peut-elle enfin respirer ? C'est ce que l'on comprend à la lecture d'un communiqué de presse signé de l'association France Bois Forêt vendredi 31 octobre.
Un mois et demi après la chute du gouvernement de François Bayrou, elle a partagé son inquiétude de ne pas avoir été rattachée à un ministère pendant une longue période, reflétant selon elle le manque de considération accordé au secteur.
La filière forêt-bois rattachée au ministère de la Transition Écologique
La filière forêt-bois, qui représente selon France Bois Forêt 420 000 emplois et 30 milliards d’euros de valeur ajoutée, est finalement placée sous l'autorité du ministère de la Transition Écologique. Un choix qui ne satisfait pas vraiment l'association interprofessionnelle. Selon elle, il s'agit d'un ministère dont « la fonction productive de la forêt [...] et le développement industriel ne sont pas le cœur de mission ».
Dans son communiqué, l'organisation exige de la ministre de la Transition Écologique, Monique Barbut, qu'elle clarifie sa stratégie industrielle concernant la filière forêt-bois. Sans compter le budget accordé au renouvellement forestier et à la modernisation des outils de production.
Un besoin de stabilité concernant le budget et les règlementations
L'association souhaite souligner qu'elle est prête à aider la France à « atteindre les objectifs de souveraineté nationale et de neutralité carbone à horizon 2050 ». France Bois Forêt exige pour ce faire que le gouvernement apporte « un soutien au renouvellement forestier face aux impacts du changement climatique » et de manière à « renforcer la souveraineté de la filière ».
Au niveau de la récolte de bois, elle demande une augmentation « progressive et raisonnée » de manière à amplifier les capacités de substitution des produits bois. Enfin, les propriétaires forestiers expriment leur besoin de disposer de certitude et de stabilité concernant le budget et les règlementations en vigueur en France.
Par Raphaël Barrou














