Un ouvrier décède sur le chantier de la future ligne C du métro toulousain
Publié le 10 décembre 2025, mis à jour le 10 décembre 2025 à 17h06, par Raphaël Barrou

C'est un nouveau drame pour le chantier de la ligne C du métro toulousain. Un ouvrier de 46 ans est mort mardi 9 décembre, écrasé par une machine alors qu'il travaillait 30 mètres sous terre, rue du Faubourg-Bonnefoy à Toulouse. La régie de transport Tisséo a annoncé la mise en place d'une cellule psychologique.
Ici Occitanie rapporte que l'ouvrier décédé travaillait pour le groupement Ligam, composé de Demathieu Bard Construction et Implenia.
Une enquête ouverte sous l'autorité du parquet
Le chantier de cette ligne de métro a déjà été endeuillé par le décès d'un ouvrier en mars 2024. Celui-ci avait chuté de 10 m de haut sur le chantier du métro à Labège, alors que le tablier d'un pont s'était effondré. Deux autres personnes avaient été blessées dans cet accident.
Selon nos confrères de La Dépêche du Midi, une enquête a été ouverte sous l’autorité du parquet pour déterminer les circonstances de l'accident.
Plusieurs candidats aux élections municipales 2026 à Toulouse ont réagi au drame. Jean-Luc Moudenc, le maire sortant, a déploré sur X « un dramatique accident », ajoutant que « toute la lumière [devait] être faite sur les causes et les circonstances exactes de ce drame ». François Briançon et François Piquemal ont, eux, apporté leurs condoléances à la famille de la victime.
Le secteur du BTP fortement impacté par les accidents du travail
La ligne C du métro toulousain, qui doit traverser la ville rose d'est en ouest et relier les gares de Colomiers et de Labège, devrait être mise en service fin 2028.
Pour rappel, le secteur du bâtiment et des travaux publics est le secteur présentant le plus de risques d'accidents du travail selon les chiffres de l'INRS. En 2023, 149 décès ont été causés par des accidents du travail dans le BTP selon l'OPPBTP. Un chiffre proche de celui des transports (157 décès en 2023) alors que ce secteur emploie beaucoup plus de personnes.
Par Raphaël Barrou














