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Bientôt des tours jumelles de 320 mètres de haut à La Défense

Publié le 30 juillet 2018

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Mauvaise nouvelle pour les groupes Axa et Allianz, qui contestaient le permis de construire de tours jumelles de 320 mètres prévues à La Défense. Le conseil d’État a en effet rejeté les recours des deux assureurs, copropriétaires de bâtiments dont la démolition sera nécessaire pour accueillir ce projet de grande envergure. Les détails sur cette opération controversée.
Bientôt des tours jumelles de 320 mètres de haut à La Défense - Batiweb
Dès 2007, le projet fou du promoteur russe Emin Iskenderov déclenchait la polémique du côté de La Défense. L’opération initiale consistait en effet à réaliser deux tours jumelles de 320 mètres de hauteur dans le quartier d’affaires de Paris. Si ces Tours Hermitage avaient bel et bien obtenu un permis de construire provenant du maire de Courbevoie, elles avaient néanmoins fait l’objet de nombreuses procédures judiciaires.

Jusqu’en 2017, où « le plus haut immeuble jamais construit en Europe occidental » (seulement 4 mètres de moins que la Tour Eiffel) avait finalement reçu l’approbation d’une partie du voisinage jusqu’alors opposé au projet. L’affaire était cependant loin d’être résolue pour les tours jumelles parisiennes.

En effet, les groupes Axa et Allianz étaient bien déterminés à défendre leurs intérêts, et plus spécifiquement les bâtiments dont ils sont copropriétaires, menacés de démolition pour les besoins de ce chantier colossal. Malheureusement pour les assureurs, le conseil d’État a rejeté jeudi 26 leurs recours visant le permis de construire des deux tours. De quoi combler le promoteur du projet.

« La décision du Conseil d’État est une étape très importante qui confirme notre planning de livraison des Tours pour les Jeux Olympiques d’été de 2024 à Paris », s’enthousiasme Emin Iskenderov dans un communiqué daté du vendredi 27.

Reste que certains locataires des immeubles censés être démolis n’ont toujours pas quitté leurs logements, notamment au sein de la résidence Les Damiers, où 19 occupants font encore de la résistance. En attendant leur départ, les Tours Hermitage ont déjà vu leur budget estimé à 2,8 milliards d’euros – un coût plus que nécessaire au vu de la programmation ambitieuse du projet qui devrait inclure des résidences de luxe, des bureaux, des hôtels et des commerces.

F.C (avec AFP)
Photo de Une : ©Fotolia

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