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Le monde du chauffage s’indigne de la baisse des aides de l’ANAH

Publié le 16 octobre 2019

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Alors que l’ANAH a annoncé le 10 octobre dernier la baisse du plafond des aides aux travaux du programme « Habiter Mieux Agilité », passant de 20 000 à 8 000 euros, cette mesure avec effet immédiat a suscité l’indignation de l’Association française pour la pompe à chaleur (AFPAC). Cette dernière accuse l’ANAH de pénaliser les ménages qui avaient déjà déposé un dossier, et de menacer la crédibilité de la toute la filière.
Le monde du chauffage s’indigne de la baisse des aides de l’ANAH - Batiweb

Déjà inquiète face à la futurebaisse des aides pour les pompes à chaleur liée à la refonte du CITE, l’Association française pour la pompe à chaleur (AFPAC) s’est indignée ce mardi 15 octobre de la brutale décision de l’ANAH de réduire le montant des aides de son programme « Habiter Mieux Agilité » avec effet immédiat. Depuis le jeudi 10 octobre dernier, le plafond d’aides aux travaux du programme est ainsi passé de 20 000 euros à 8 000 euros et à 2 400 euros pour les chaudières à gaz.

 

Pour l’AFPAC, il s’agit d’un coup de couteau dans le dos :

 

« L’AFPAC s’indigne de la décision anticipée touchant le programme « Habiter Mieux Agilité » de l’ANAH à compter du 10 octobre 2019, alors qu’il n’était prévu une fusion de ce programme et du CITE qu’à compter de janvier 2020 », s’est offusquée l’association dans un communiqué publié mardi 15 octobre.

 

Une mesure qui pénalise les ménages…

 

La mesure, immédiatement effective, concerne également les dossiers déjà déposés mais pas encore aboutis. « Au final, cette décision pénalise les concitoyens, dont notamment les plus démunis », regrette l’association.

 

« Au travers de cette décision prise sans concertation avec la filière, les installateurs, pièce maîtresse du dispositif se retrouvent déboussolés compte tenu des engagements pris avec leurs clients et demandent à ce que des aménagements concertés soient étudiés et mis en place jusqu’au 31 décembre 2019 », ajoute-t-elle.

 

…et menace la crédibilité de toute une filière

 

Pour l’association, la mesure risque aussi de gravement nuire à la crédibilité de la filière et de menacer son équilibre : « Cette situation inconcevable et paradoxale risque de mettre en sérieuse difficulté un ensemble économique représentant plus de 24 000 emplois et d’entacher durablement la crédibilité des installateurs RGE qui se sont engagés envers leurs clients et ne pourront pas tenir leurs promesses de reste à charge », s’indigne-t-elle.

 

Dans ce contexte, l’AFPAC indique qu’elle a d’ores et déjà sollicité le Ministère de la Transition Energétique et Solidaire et l’ANAH afin de les rencontrer « pour réinstaurer un dialogue constructif ».

 

C.L.

Photo de une : ©Adobe Stock

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