Les architectes « en danger » selon l'Unsfa, descendront à nouveau dans la rue le jeudi 22 janvier, pour contrer le projet de loi Macron sur la « croissance et le pouvoir d'achat ».

Pour rappel, ce projet de loi prévoit plusieurs nouveautés pour la profession d'architectes, notamment la mesure très contestée d'ouverture du capital des sociétés à des investisseurs non professionnels.

« Au-delà de la menace générale qui pèse sur les professions libérales, notre profession est directement concernée par le projet de loi sur la croissance et l’attractivité (Projet de loi Macron). En effet, l’ouverture du capital de nos sociétés à des structures étrangères dont certaines sont ouvertes à des non architectes pour la totalité de leur capital est un danger réel », explique l'Unsfa.

Le pire à venir ?

La profession s'attend également au pire, d'autant que plusieurs lois ou projets en cours sont sont défavorables aux architectes et aux maître d'oeuvre en général. « Il est spécifié dans le texte du projet de loi que tout ce qui concerne la profession d’architectes, sera pris par ordonnances. Nous nous attendons donc au pire, comme nous le démontrent aujourd’hui les dispositions de plusieurs projets de lois en cours dont l’éviction complète des architectes dans la rénovation dans le projet de loi sur la transition énergétique et la transposition de la directive service (loi MOP, partenariat innovation … etc)», énumère l'Union nationale des syndicats français d'architectes.

Ainsi, le mouvement de contestation est reconduit pour le 22 janvier prochain avec l'ensemble des professions libérales, sous la bannière de l'Unapl. La pétition mise en ligne par l'Unsfa pour soutenir les architectes a déjà recueilli 40 000 signatures.

C.T