Mayotte : l’ACIM rappelle l’intérêt des constructions modulaires

Alors que l’heure est à la reconstruction de Mayotte après le passage du cyclone Chido le 14 décembre dernier, l’ACIM (syndicat professionnel des acteurs de la construction industrialisée et modulaire) annonce s'engager à « mobiliser les ressources de ses membres pour répondre rapidement aux besoins en infrastructures » sur l’archipel dévasté.
Livrer 30 000 m2 de bâtiments modulaires par mois
À compter de mars 2025, le syndicat assure qu’il sera en mesure de livrer près de 30 000 m2 de bâtiments modulaires par mois depuis la métropole.
« Ce dispositif vise à soutenir les efforts de reconstruction et accompagner les acteurs locaux dans l’implantation et l'utilisation des structures sur l’île », explique l’ACIM.
Le syndicat rappelle les atouts de la construction modulaire comme solution d’urgence pour héberger les sinistrés et remplacer les établissements scolaires endommagés.
Des solutions temporaires ou permanentes
Grâce à des délais réduits pour l’octroi de permis de construire, les bâtiments provisoires peuvent être installés en moins de 3 mois, et les bâtiments permanents en moins de 6 mois.
« L’ACIM souhaite collaborer avec toutes les parties prenantes, y compris les aménageurs, maîtres d’ouvrage et autorités locales, pour relever le défi de la reconstruction de Mayotte. L’objectif est d’apporter des solutions agiles, innovantes, durables et pertinentes, sans se substituer aux acteurs traditionnels de la construction », précise le syndicat.
Par ailleurs, l’ACIM souligne que les bâtiments proposés par les entreprises de construction modulaire respectent les exigences environnementales.
Le marché français de la construction modulaire compte environ 8 000 emplois pour un chiffre d’affaires de près d’un milliard d’euros.
Claire Lemonnier
Photo de une : Adobe Stock