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Pont de Fleurville : le chantier autorisé à reprendre par le Conseil d’État

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Publié le 25 novembre 2025, mis à jour le 25 novembre 2025 à 17h21, par Nils Buchsbaum


Le projet de remplacement du pont de Fleurville est relancé après la validation de son autorisation environnementale par le Conseil d’État.
© Adobe Stock
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Le chantier du pont sur la Saône, situé au nord de Mâcon et interrompu depuis 2021, va redémarrer après une décision du Conseil d’État, a annoncé le département de l’Ain mardi 25 novembre.

Estimé à près de 20 millions d’euros, le projet prévoit de remplacer l’actuel pont de Fleurville, qui relie Pont-de-Vaux(Ain) à Montbellet (Saône-et-Loire), par un nouvel ouvrage construit quelques mètres en amont.

Le Conseil d’État a validé vendredi 21 novembre l’autorisation environnementale, annulant ainsi une précédente décision qui donnait raison à l’association « Bien vivre à Replonges », opposée au projet pour des raisons écologiques. En mars 2022, le tribunal administratif de Lyon avait annulé les arrêtés préfectoraux autorisant le nouveau pont, estimant que la rénovation de l’ouvrage existant représentait une alternative acceptable.

Érigé à la fin du XIXᵉ siècle puis reconstruit après la Seconde Guerre mondiale, l’ouvrage actuel montre aujourd’hui des signes de faiblesse, alors qu’il supporte un trafic de 6 700 véhicules par jour, ont souligné les deux départements.

Dans sa décision, le Conseil d’État estime que le projet de reconstruction du pont actuel « ne répond pas de manière satisfaisante à l’objectif prioritaire de sécuriser le franchissement de la Saône afin d’accompagner l’augmentation du trafic ».

Un futur pont nommé Jacques Chirac ? 

 

Depuis 2013, le pont est soumis à plusieurs restrictions d’usage en raison de sa fragilité : circulation alternée, vitesse réduite à 50 km/h et limitation du tonnage, indique l’instruction.

Le président du département de l'Ain, Jean Deguerry, se « félicite de la décision du Conseil d'Etat (…) » qui selon lui, « redonne une perspective de court terme pour tous les riverains de pouvoir, à terme, franchir un ouvrage en toute sécurité. »

Au-delà de Fleurville, il s'agit d'une victoire symbolique qui doit également satisfaire tous les porteurs de projets qui se trouvent bloqués par des minorités qui s'arc-boutent sur des positions politiques sans se soucier de l'intérêt général », a ajouté M. Deguerry, en référence à d'autres chantiers contestés en justice comme celui de l'A69 près de Toulouse.

En 2019, les deux départements avaient fait part de leur intention de donner au futur pont le nom de l’ancien président Jacques Chirac, disparu en septembre de la même année.

Par Nils Buchsbaum

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