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Plus de la moitié des eaux de surface ne sont pas en bon état

Publié le 24 mars 2010

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A l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, le ministère de l'Ecologie a publié des chiffres qui indiquent que plus de la moitié des eaux de surface en France (cours d'eau, plans d'eau, eaux côtières) ne sont pas en bon état écologique.
Plus de la moitié des eaux de surface ne sont pas en bon état - Batiweb
Selon ces chiffres, 38% des masses d'eau de surface sont dans un état écologique moyen, 11% médiocre et 4% dans un mauvais état écologique (contre 45% en bon ou très bon état). Une eau en bon état est une eau « en qualité et en quantité suffisante pour assurer un fonctionnement durable des écosystèmes et satisfaire les usages ». Son état écologique est déterminé en analysant la biodiversité (animale et végétale), la concentration en phosphore et nitrates, l'état de la côte ou des berges, ainsi que la « continuité » des cours d'eau (présence de barrages ou d'obstacles).

Les Européens ont adopté en 2000 une directive-cadre sur l'eau, se fixant l'objectif d'un bon état écologique pour toutes les eaux (côtières, intérieures et souterraines) d'ici à 2015. Des dérogations (report d'échéance ou objectifs moins stricts) sont cependant possibles. Pour la France, 36% des masses d'eau de surface font ainsi l'objet d'une dérogation. « On ne sera pas au 100%, mais si on arrive à atteindre nos deux tiers de bon état écologique, on sera dans le peloton de tête européen », a estimé la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno. « Si nous n'avions pas pris les mesures Grenelle, on serait resté en 2015 sur l'ordre de grandeur actuel avec grosso modo 50% », a-t-elle estimé.

Dans un communiqué, le ministère rappelle les efforts engagés par Jean-Louis Borloo depuis 2007 pour accélérer la mise en conformité des stations d'épuration. Sur 146 collectivités concernées, 104 ont été mises en conformité au 1er mars 2010, soit 70 % du parc. Parmi les 42 stations restantes, seules 6 n'ont pas encore démarré leurs travaux. « Le plus important à court terme, ce sont les stations d'épuration », a souligné Mme Jouanno. « La suppression des obstacles prendra un peu plus de temps. Sur les gros obstacles de type barrage, effectivement, c'est difficile », a-t-elle reconnu.

B.P (source AFP)

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