ConnexionS'abonner
Fermer

Sécheresse des routes : le Cerema et le département du Loiret testent une solution

Publié le 24 juillet 2023

Partager : 

Le Centre d’Études et d’expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement (Cerema) et le département du Loiret (45) annoncent lancer une expérimentation pour tester une solution de bio-cimentation visant à lutter contre le phénomène de retrait-gonflement des argiles (RGA), causant des déformations sur les routes.
Sécheresse des routes : le Cerema et le département du Loiret testent une solution - Batiweb

Depuis plusieurs années, le Centre d’Études et d’expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement (Cerema) travaille avec l’Observatoire des Routes Sinistrées par la Sécheresse (ORSS). L’objectif : trouver de nouvelles solutions pour lutter contre le phénomène de retrait-gonflement des argiles (RGA) sur les routes.

Avec l’alternance de pluie et de sécheresse, ce phénomène peut entraîner des fissures, tassements, et autres déformations de la chaussée, pouvant présenter un risque pour la sécurité routière (notamment pour les deux-roues), et impliquer des coûts importants de réfection de la voirie.

En ce mois de juillet, le Cerema et le département du Loiret (45) – qui collabore également avec l’ORSS depuis 2018 – annoncent l’expérimentation d’une solution sur une portion de la route départementale (RD) 151, à Saint-Loup-des-Vignes, ainsi qu’une reprise de la chaussée.

Dans ce contexte, une déviation est mise en place du 17 juillet au 4 août, puis deux jours durant la dernière semaine d’août.

 

Une solution testée pour la première fois sur une route

 

Pour cette expérimentation, les deux partenaires s’appuient sur une solution développée par la start-up suisse « Medusoil ». Concrètement, des injonctions d’un produit à base de carbonate de calcium vont être réalisées dans les acotements de la chaussée pour minéraliser les particules de calcite contenues dans l’argile, et ainsi supprimer les effets de l’eau sur ces sols. À noter que l’utilisation de ce traitement sur une route est une première mondiale.

Afin de tester l’efficacité de cette solution, 20 sondes hygrométriques seront posées sur la chaussée pour mesurer en temps réel la teneur en eau du sol. Couplées à une station météo, ces informations seront ensuite transmises au Cerema.

Le coût total de cette expérimentation, avec la reprise de la chaussée, est estimée à 230 000 euros.

 

Claire Lemonnier

Sur le même sujet

bloqueur de pub détecté sur votre navigateur

Les articles et les contenus de Batiweb sont rédigés par des journalistes et rédacteurs spécialisés. La publicité est une source de revenus essentielle pour nous permettre de vous proposer du contenu de qualité et accessible gratuitement. Merci pour votre compréhension.