Portes, volets, stores... 120 postes à pourvoir dans les Hauts-de-France
Publié le 20 novembre 2025, mis à jour le 20 novembre 2025 à 11h22, par Raphaël Barrou

120 postes en CDD et CDI, et une vingtaine en alternance en région Hauts-de-France. Ce sont les besoins en recrutement qui sont ressortis d'un sondage mené par le groupement Actibaie auprès de 18 entreprises des secteurs stores, volets, portails et portes automatiques piétonnes et industrielles.
« Des besoins particulièrement élevés », dans la région
Le syndicat professionnel, rattaché à la Fédération française du bâtiment, explique cette dynamique par des besoins de rénovation particulièrement présents dans la région. Selon la Fondation pour le logement, la région compte plus de 700 000 logements potentiellement énergivores, souvent en manque de modernisation.
Les entreprises ayant répondu au sondage du groupement Actibaie prévoient de proposer des salaires compri entre 1 400 € et 1 800 € net par mois pour un technicien débutant et jusqu’à 2 400 € net après cinq ans d’expérience.
« Les besoins en rénovation énergétique sont particulièrement élevés dans les Hauts-de-France, où de nombreux bâtiments anciens nécessitent une modernisation complète », ajoute Hervé Lamy, délégué général du groupement. « Nos entreprises apportent des solutions concrètes – volets isolants, portes automatisées, protections solaires – qui participent directement à la performance énergétique et au confort des occupants. »
Des difficultés à recruter dans le secteur
Mais malgré cette forte demande de rénovation dans la région et les besoins en main-d'œuvre, les entreprises semblent rencontrer des difficultés à recruter. « Près de 9 entreprises sur 10 (89,5 %) du secteur déplorent un manque de candidats motivés, tandis qu’un peu plus de la moitié (57,9 %) évoquent un manque de qualification », apprend-t-on dans les résultats du sondage. « Plus d’un tiers (36,8 %) estiment que la filière souffre encore d’un déficit d’attractivité ».
Alors, face à ces carences, près de 42 % des entreprises prévoient un effort de formation auprès des nouvelles recrues, pour encourager notamment la reconversion. « L’enjeu n’est pas seulement de recruter, mais de transmettre un savoir-faire et de fidéliser des collaborateurs dans la durée », explique Hervé Lamy.
Par Raphaël Barrou














